First pick (Draft NBA)

Le first pick représente le gros lot de la loterie de la Draft NBA. Pour l’équipe qui a la chance de l’obtenir, ce first pick peut complétement faire changer la franchise de dimension en lui permettant de choisir en premier à la Draft NBA. Il ne reste alors qu’à faire le bon choix parmi tous ces prospects… Et parfois, des franchises ayant obtenu ce first pick par chance (ou par magouille, dans certains cas précis), n’en font pas bon usage. Bien que Markelle Fultz choisi en 1 par les Sixers en 2017 ne puisse pas être considéré comme un bust, cela reste pour autant un mauvais choix. Des joueurs comme Jayson Tatum ou Donovan Mitchell ont déjà montré qu’ils étaient promis à un avenir plus brillant… Mais c’est le jeu. Parfois, ça ne se passe pas comme prévu. D’autres fois, si. Comme en 2003, où les Cavs ne se sont (cette fois-ci) pas trompés en choisissant un certain LeBron James, l’enfant du pays, en 1.

Pour un jeune joueur, être first pick de la Draft, en plus de satisfaire un égo déjà bien grand, remplit le portefeuille. En effet, être choisi en premier permet d’obtenir un contrat garanti sur quatre ans avec déjà plusieurs millions de dollars à la clé pour aider sa famille et assurer ses arrières. Mais c’est aussi un statut à assumer. En tant que first pick, le joueur est vu comme le plus grand crack de sa génération, il est donc obligé d’exploser et de devenir une star sous peine d’être victime des critiques et de souffrir de la comparaison avec les autres joueurs issus de la même cuvée. D’autres fois, les blessures peuvent aussi plomber les first picks de Draft et dans ces cas-là c’est juste la faute à pas de chance. Pour les joueurs comme les équipes, le first pick est un cadeau. Parfois fantastique, parfois empoisonné.

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