Les 10 bonnes raisons de suivre les Detroit Pistons sur la saison NBA 2022-23 : spoiler, la paire de rookies Jaden Ivey – Jalen Duren en est une
Le 20 sept. 2022 à 15:01 par Arthur Baudin
Qui dit reprise de la saison NBA dit besoin de motivation. Et qui dit besoin de motivation dit…? Trouver des bonnes raisons ! Pour chaque équipe de la saison 2022-23, on a voulu se montrer utiles, serviables, et un peu drôles si le sujet le permet. Voici donc les 10 bonnes raisons de suivre les Detroit Pistons sur les prochains mois, entre jeunesse et… jeunesse.
#1 : Pour prendre la température d’un groupe… bien jeune
Ce fut battu et rebattu dans la preview, on ne sait absolument pas à combien de victoires termineront les Pistons édition 2022-23. Le cinq majeur projeté n’excède pas les 23 ans (moyenne de 22,17 ans) et nos meilleurs experts sont incapables de sortir un prono sans changer d’avis dans la seconde. Tout peut arriver : de la saison tombée très tôt dans les lianes du tanking, à l’arrachée in extremis du top 10 – et ainsi du play in – le très haut plafond des Pistons laisse libre cours à notre imagination. Et si ce n’est pas cette saison, ce sera la prochaine, mais l’on aura eu l’occasion de prendre la température et de régler le curseur sur un palier. Là, c’est tout flou.
#2 : Assister à l’éclosion du prochain Magic Johnson, aka Cade Cunningham
Et si l’on voulait s’emballer, on ajouterait que Cade Cunningham a un tir extérieur bien plus fiable. Pour le reste, la comparaison est assez legit tant le 1er choix de la Draft 2021 a déjà accompli. Il n’a pas encore gagné le moindre trophée, certes, mais ses prouesses sur le mois de mars dernier – 22,9 points à 48% au tir, 5,9 rebonds, 7 assists et 1,4 interception – en font déjà l’un des dix meilleurs joueurs du moment en NBA. Encore tôt pour gratter l’une des cinq premières places, mais déjà de bons indices quant à l’héritage qu’il laissera dans le Michigan, au terme d’une carrière fort bien lancée. Hall of Famer ? Là aussi, il est un poil tôt pour ranger Cade Cunningham dans cette catégorie, mais on ne parierait pas trois kopecks sur le scénario contraire. Le chemin lui est ouvert, et la projection d’une carrière de joueurs bien référencés comme Kyle Lowry ou Russell Westbrook, déjà dans son rétro. Ouais, la hype nous rend complètement fou.
Que du troll ce paragraphe, tout en douceur.
#3 : Parce que Killian va lui rendre la monnaie de sa pièce
Des grandes vidéos volées lors desquelles Killian Hayes se ferait “détruire” par Trae Young (de 1:20 à 1:45) alors qu’on y était et que ce n’était pas du tout comme cela que ça s’est passé. Killian a gagné 46 à 3 et le seul tir filmé a été le step-back de Trae Young. Rien de pire que les commerçants d’images.
#4 : Ça prend moins de temps à suivre qu’une autre équipe
C’est souvent ce qu’il se passe avec les Pistons : on regarde les 10 ou 15 premiers matchs de la saison, puis – à moins d’être un inconditionnel de la franchise – la hype s’essouffle. L’équipe n’en demeure pas moins terrible hein, c’est juste qu’il faudrait du public, une ville un peu flashy, des résultats collectifs et un Killian Hayes au-dessus des 10 points de moyenne pour que les spectateurs plus “lambdas” se prennent au jeu.
#5 : La paire de rookies, Jaden Ivey – Jalen Duren
Sur le papier, la « JaJa » est une association qui sent la kryptonite, les boissons gazeuses et l’arrachage de cercle à tout-va. Sur le parquet, la « JaJa » est apparemment une association qui sent la kryptonite, les boissons gazeuses et l’arrachage de cercle à tout-va. L’un est le 5e choix de la dernière draft, l’autre n’a été sélectionné “qu’en” 13e position. L’un est arrière, l’autre est pivot. Les deux crient beaucoup et poussent leurs adversaires après un gros dunkou. Tous ces petits paramètres font qu’en plus de Cade Cunningham et les meubles déjà en place, la ville de Detroit gagne une – donc deux – nouvelle attraction : la « JaJa ».
#6 : Il y a quatorze lettres dans “Detroit Pistons”, autant que dans “cryptogamiques”
Et que veut dire « cryptogamiques » ? Une maladie cryptogamique est une maladie causée à une plante par un champignon ou un autre organisme filamenteux parasite. Là, le terme cryptogamique est au pluriel, il y a donc plusieurs maladies causées à des plantes. Doit-on y voir un signe ? Les jeunes pousses de Detroit vont-elles tomber malades ? Le premier symptôme sera-t-il un 27% au tir d’équipe sur les 30 premiers matchs de la saison ? On se perd, mais c’est super chaud de lister dix raisons.
#7 : Parce qu’il pourrait quand même y avoir un Victor au bout
C’est un secret de polichinelle, nombreux sont les effectifs un peu foireux qui n’essaieront même pas de démarrer leur saison. À quoi bon suer quand on peut garder cette sueur pour la saison prochaine, et la faire couler aux côtés de Victor Wembanyama, aka le plus grand prospect depuis… depuis quand ? Beaucoup de scouts le mentionnent en qualité de talent « générationnel », d’autres l’appellent carrément « l’élu ». Pour la dernière c’est un peu faux, mais vous avez compris l’importance de son arrivée en NBA. Les Pistons pourraient ainsi abandonner plus rapidement que prévu leur quête de play-in, histoire de s’aligner avec les cadors du tanking que seront probablement les Spurs, Pacers, Rockets et autres équipes bien décidées à dominer la deuxième partie de décennie.
#8 : Parce que Vincent Collet n’est pas le coach
Ça tire sur l’ambulance, bravo.
#9 : Parce que c’est la dernière saison avant que la franchise ne fasse faillite
On appelle Detroit la « ville des moteurs », et vu le prix de l’essence en ce moment, pas sûr qu’ils aient assez l’été prochain pour se refaire un plein. C’est pas nous qui le disons, c’est l’affichage de la station de Bouzelon-les-Cagroux à 15 minutes au sud de Roanne.
#10 : Fêter les 4 ans du buzzer de Reggie Bullock contre Toronto
La veille, on mentionnait la possibilité pour les Spurs de fêter le buzzer de Ray Allen, une blague franchement mal venue. Trêve de badineries : le 14 novembre prochain, les Pistons auront réellement l’opportunité de célébrer le quatrième anniversaire du buzzer de Reggie Bullock contre Toronto. Un tir qui fait date dans l’histoire de la NBA tant cette soirée a marqué bien plus que les fans de Detroit eux-mêmes.