La NBA ré-autorisera à partir du 1er mai certains entraînements individuels, dans certaines salles, dans certains états : on avance, doucement

Le 26 avr. 2020 à 08:56 par Giovanni Marriette

entraînement 26 avril 2020
Source image : YouTube

Adrian Wojnarowski est toujours vivant, dernière nouvelle, et s’il n’a actuellement pas de trade à se mettre sous la dent ni de joueur français à accuser de propagation de virus, il a tout de même lâché une sympathique bombinette hier soir : certaines salles d’entraînement ne tarderont plus à rouvrir pour nos NBAers chéris.

On vous arrête tout de suite, ce n’est pas demain que Brad Stevens ou Mike Budenholzer pourront mettre en pratique les systèmes dessinés depuis un mois et demi. En effet, si certaines salles s’apprêtent à rouvrir aux States, les entraînements à 5 vs 5 ne sont pas prévus de sitôt :

Sources: Teams will be allowed to make facilities open to players on a voluntary basis for individual work, but larger group workouts will still be prohibited. In NBA markets that aren’t loosening restrictions, league plans to work w/ teams on other arrangements for players. https://t.co/yZSKsXedW1

— Adrian Wojnarowski (@wojespn) April 25, 2020

A partir du 1er mai, la NBA autorisera les franchises à ouvrir leurs centres d’entraînement dans les villes et les états dont les gouvernements ont avancé en matière de déconfinement.

Les franchises seront autorisées à faciliter la reprise de l’entrainement à ses joueurs mais uniquement dans le cadre du volontariat et pour du travail individuel, les entraînements collectifs étant toujours interdits. Pour les États dans lesquels la législation en matière de confinement n’a toujours pas évolué, la NBA travaille avec les franchises concernées afin de trouver des solutions.

Voilà donc où on en est, une petite avancée mais une avancée quand même. Pour la faire courte, certains états comme l’Oklahoma, la Floride, la Géorgie, la Californie ou le Texas pourraient donc autoriser les joueurs NBA vivant actuellement dans les parages à revenir tâter la gonfle, les poids ou le rameur, chacun son tour néanmoins, mais ce deux poids deux mesures due à la politique différente selon que le gouverneur de l’État soit un Yankee ou un Cherokee devra être géré par la NBA, qui a déjà dû faire face à des demandes de joueurs désirant rejoindre l’un des états sus-cités afin de retrouver l’odeur des lattes.

Grande nouvelle en tout cas pour quelques idoles comme Tim Hardaway Jr., Hassan Whiteside, Jerami Grant ou Serge Ibaka, connus pour lâcher la balle deux fois par an à un copain et qui vont donc pouvoir s’entraîner solo, sans être obligés par un coach à faire des passes. Elle est pas belle la vie ?


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