Les Spurs activent les options de Derrick White et Lonnie Walker : la vie est plus facile quand on drafte bien

Confortés par l’excellente saison de Derrick White et la progression de Lonnie Walker IV en G League, les Spurs ont décidé d’activer leur team option respective pour les conserver au moins jusqu’en 2021. On mise sur la jeunesse à San Antonio et ça leur a plutôt bien réussi jusqu’à présent.

Cette année, Derrick White a été d’un grand secours pour Gregg Popovich en devenant le meneur titulaire suite au départ de Tony Parker à Charlotte et à la blessure prématurée de Dejounte Murray en pré-saison. La longue indisponibilité de ce dernier a finalement beaucoup profité au produit de Colorado University pour sa deuxième campagne dans la Grande Ligue après sa sélection en 29ème place de la Draft 2017. En découvrant l’exigence du cinq majeur avec 55 starts dans la saison, il a compilé 9,9 points, 3,2 passes et 3,3 rebonds de moyenne. Des statistiques encore un peu légères pour un titulaire mais sa saison reste malgré tout encourageante avec une série de Playoffs de grande qualité qui a longtemps gêné Jamal Murray et nul doute que Pop lui accordera encore un sérieux temps de jeu dans sa rotation malgré le retour de Dejounte. Surtout après son Mondial 2019, où Derrick White a montré à son coach qu’il était capable de gérer les matchs à haute pression. En témoigne cette nouvelle info qui vient de tomber : les Spurs ont levé sa team option pour la saison 2020-21, ce qui signifie qu’il sera encore dans la franchise texane pour deux ans avant de réfléchir à une prolongation.

Et figurez-vous qu’il n’est pas le seul à avoir appris une bonne nouvelle aujourd’hui puisque Lonnie Walker se retrouve (presque) exactement dans la même situation que son pote. Lui aussi a vu les dirigeants de San Antonio activer sa player option pour 2020-21 et il sera de nouveau sujet à la même situation dans un an. Une belle preuve de confiance pour ce joueur qui a pas mal galéré après sa sélection en 18ème position de la Draft l’année dernière. On se rappelle forcément de sa blessure au genou en début de saison dernière, l’empêchant de pouvoir performer à son meilleur niveau. Walker a même dû passer la majorité de son temps avec les Austin Spurs, l’équipe de G League. Autant dire qu’on n’a pas pu beaucoup voir le garçon en pleine capacité de ses moyens. Il n’aura joué que 17 matchs en NBA pour son année rookie avec seulement 6,9 petites minutes en moyenne disputées par rencontre. Trop peu pour savoir réellement quel sera le niveau maximal de ce joueur qu’on a hâte de découvrir plus amplement dans quelques semaines.

Depuis maintenant plus de vingt ans, la maison Spurs est une institution en NBA et les joueurs qui portent leurs couleurs sont priés de s’adapter au système de Gregg Popovich. De plus, la franchise texane est bien connue pour avoir le nez fin, en particulier avec les jeunes et leurs picks de draft. Historiquement, les recrues des Spurs sont plutôt talentueuses et ont de l’avenir dans la Grande Ligue. Pop est un architecte du jeu incroyable et comme il a pu le faire dans le passé avec TP, il voudra sûrement garder des jeunes comme Walker et White dans son équipe pour les faire monter à un niveau potentiellement All-Star. Et même s’ils ne sont pas vraiment les piliers de San Antonio, ils ont encore de la route à faire avec l’aide des cadres de l’équipe. Parce qu’il ne faut pas oublier qu’il y a DeMar DeRozan dans le backcourt et qu’il pourrait être un très bon prof façon David Robinson – Tim Duncan pour Walker, White et Murray

Le potentiel de cette jeune ligne extérieure des Spurs est prometteur et ne confirme qu’une seule chose : même avec le choix de Draft le plus pété, San Antonio arrivera toujours à dégoter des pépites. Alors à quoi bon tanker ? C’est quand même mieux de jouer les Playoffs chaque année.

Source texte : Real GM