Ryan Anderson est de retour à Houston : jamais une bonne idée de recoucher avec son ex, on verra bien ce que ça donne

Le 26 sept. 2019 à 13:05 par Giovanni Marriette

Ryan Anderson
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Il faisait partie de ces derniers free agents un minimum excitant, on a bien dit un minimum. Et après probablement quelques dates foirées, c’est finalement… Houston qui récupère son ancien keum, après un break utile d’un an durant lequel Ryan aura roulé sa bosse à Phoenix et Miami. Jamais un bon délire de se retaper son ex (leBron est hors-concours), alors à voir si Ryanito… sera l’exception qui confirme la règle.

La carrière de Ryan Anderson est pour l’instant difficile à suivre. MIP en 2012 avec le Magic, quasiment vingt pions de moyenne deux ans plus tard avec les Pels avant de se blesser, puis la renaissance dans le jeu ultra-rapide des Rockets… avant que ces mêmes Rockets se rendent comptent un peu plus tard que courir à deux à l’heure sans défendre ne faisaient pas bon ménage dans une franchise qui joue le titre. Résultat des courses ? Une mise au ban – donc au banc – lors de Playoffs 2018 durant lesquels il ne jouera que onze matchs et huit minutes en moyenne. Sacrées montagnes russes pour celui qui est alors grassement payé pour se tourner les pouces, et c’est vers Phoenix que le sniper tentera de rebondir. Un coup de plus dans l’eau, direction Miami, deux coups dans l’eau. 26 septembre, réveil brumeux à cause des vapeurs de raclette qui flottent jusque dans la suite parentale… et là c’est le choc : Ryan Anderson est de retour à Houston, dans une franchise qui l’avait clairement banni de son organigramme il y a à peine plus d’un an. Zaho le dit mieux que nous : c’est chelou.

Free agent forward Ryan Anderson has agreed to a significantly partially guaranteed deal with the Houston Rockets, league sources tell @TheAthleticNBA @Stadium. Anderson returns to Houston.

— Shams Charania (@ShamsCharania) September 25, 2019

Avec douze contrats garantis seulement (RW, Harden, Capela, Gordon, Nene, Tucker, Danuel House, Austin Rivers, Tyson Chandler, Gerald Green, Thabo Sefolosha et Gary Clark), les Rockets ont donc l’embarras du choix pour compléter leur roster 2019-20 et si le grand Isaiah Hartenstein semble en pôle-position pour choper le treizième, Ryan Anderson devrait logiquement hériter du quatorzième, alors que le dernier spot pourrait se jouer entre Raymond Felton, Nick Young, Corey Brewer ou… Anthony Bennett, dans un début de training camp à mi-chemin entre les Hunger Games et une représentation du cirque Pinder. Pour Ryan Anderson l’occasion est trop belle de retrouver ses pénates, lui qui avait donc été gentiment écarté du Texas à cause d’un fit qui n’existait plus mais aussi, à l’époque, d’un salaire qui bloquait clairement les finances à Houston. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui (au niveau du salaire, pas du fit avec les Rockets), ce qui change donc mine de rien pas mal la donne. Le n°21 de la Draft 2008 connait la maison, c’est un avantage, peut boucher quelques trous au poste 4, pas le plus blindé actuellement, reste un mec tout à fait capable de prendre de gros coups de chaud poignetaux, et toutes ces raisons portent donc à croire qu’on partira à la reprise sur l’acte II de l’histoire d’amour entre Ryan Anderson et Mike D’Antoni, en espérant pour le joueur que tout ça débute mieux que la dernière love story s’était terminée.

Jeter sa meuf parce qu’elle nous coûte trop cher pour aller la chercher un an plus tard car elle accepte désormais de vivre d’amour et d’eau fraîche ? Pourquoi pas. Attention car entre temps le harem de MDA a pris de l’ampleur et pas sûr que Ryan ne trouve grâce aux yeux de son ex. Enfin de son mec, enfin bref.