Kendrick Perkins voit du Jordan en Kawhi Leonard : bien vu, deux mecs qui jouent en rouge

Le 25 avr. 2019 à 10:06 par Matthieu Angosto

Kawhi Leonard
Source image : NBA League Pass

Lors de l’émission “Get up ! ESPN”, Kendrick Perkins s’est permis une petite comparaison entre Kawhi Leonard et Michael Jordan. Bien sympathique de sa part, mais ça risque d’être un peu tard pour choper un contrat à Toronto.

Kawhi Leonard et Michael Jordan, selon Kendrick Perkins, il y a des points communs. L’ancien Celtic n’a joué avec aucun des deux, mais sur le plateau de “Get up ! ESPN”, il a tout de même lancé le débat. Des similarités dans le jeu, tant sur le plan offensif que défensif. Ce n’est peut-être pas le même poste, mais c’est que Kawhi occupe actuellement à Toronto le même rôle que le GOAT à Chicago. Celui d’option offensive numéro 1, tueur attitré dans les matchs aux couteaux, attendu leader des deux côtés du terrain. Jusqu’ici, le Klaw s’en sort très bien, puisqu’il vient de qualifier ses Raptors pour les demi-finales de Conférence et sans trembler. 27,8 points (55,6% au tir, 53,8% du parking), 6,6 rebonds et 3 passes décisives de moyenne pour renvoyer le Magic à Disneyland passer des vacances bien méritées. La saison des Dinos, elle, continue, avec une série à venir face à Philadelphie. Et pour passer aussi tranquillement qu’au premier tour, Kawhi va devoir montrer les qualités que Kendrick Perkins a mis en avant :

“Ça peut sembler fou mais Kawhi Leonard me rappelle Michael Jordan. Je ne le compare pas à Michael mais si vous regardez la façon dont il joue des deux côtés du terrain, son style, il a un jeu qui réplique celui de Jordan. Il n’est pas complètement flashy, il trouve ses positions de tir, il a un bon turnaround, de grandes mains, et en défense il est probablement le meilleur au monde.”

Du coup, ça sonne quand même un peu comme une comparaison. Plutôt avec le second coming de Jordan d’ailleurs. La version du deuxième threepeat, plus tout à fait le mutant athlétique absolu de ses jeunes années, mais un véritable assassin à tous les niveaux. On comprend ce que le gros Perk’ veut dire. Au sortir d’une saison à 26,6 points, 7,3 rebonds et 3,3 passes de moyenne, Leonard reste un peu en-dessous du niveau de scoring indécent de His Airness. Mais défensivement, l’ancien Spur affiche deux trophées de Defensive Player of the Year, un de plus que MJ donc. Sur l’homme, l’ailier est tout simplement insupportable pour ses vis-à-vis, et sa capacité à garder plusieurs positions le rend indispensable à l’équilibre défensif des Raptors. Et aussi fou que ça puisse paraître, les statistiques avancées laissent entendre que Kawhi sort de l’une de ses pires saisons défensives en carrière. Avec un defensive box plus/minus de 0,7 et un defensive win share de 3,4, le Klaw est en dessous de ses moyennes en carrière. Pourtant, il est largement dans la discussion pour remporter son troisième DPOY.

De par sa défense et son jeu offensif, Kawhi Leonard est l’un, si ce n’est le meilleur two-way player de NBA. Leader absolu à Toronto, il sera à nouveau la pièce centrale des Raptors pour se débarrasser des Sixers. Déjà comparé à Jordan par ce bon vieux Kendrick Perkins, il ne manquerait plus que le Klaw nous fasse une réplique de The Shot pour aller au bout du délire.

Source texte : ESPN