Cher Miami Heat, il va falloir faire un choix : sept des huit prochains matchs à la maison, alors, hum, Playoffs ou pas ?

Le 03 mars 2019 à 09:25 par Bastien Fontanieu

Erik Spoelstra
Source image : NBA League Pass

Dans un dernier virage qui sent plutôt mauvais pour le Heat, les hommes d’Erik Spoelstra vont devoir faire un choix : soit on push vers les Playoffs, soit on lâche le volant. Mais la décision, elle se prend maintenant.

Si on se fie à la tendance, difficile de croire que la franchise de Miami va soudainement se redresser et nous faire un comeback de l’infini pour envoyer Dwyane Wade une dernière fois en Playoffs. Héroïque cette semaine face aux Warriors, l’arrière bientôt retraité doit certainement rêver d’un dernier coup de flash au-delà du 13 avril, mais les récents résultats ne lui sont pas favorables : malgré un bilan positif le 12 janvier dernier, Dion Waiters et ses potes ont ensuite perdu quatorze de leurs vingt derniers matchs. Autant être clair, avec tout le respect qu’on a pour Wade, s’il n’y avait pas eu ce coup d’éclat contre Golden State on serait sur une fin de saison déprimante à Sud Plage. Mais on sait aussi ce qu’Erik Spoelstra est capable de faire, et on sait également que l’entraîneur du Heat vient tout juste de récupérer Goran Dragic dans son effectif. Après tout, Miami était dans la match à Houston cette semaine, proche d’une victoire en back-to-back. Et la vilaine défaite à domicile contre les Suns aurait pu être évitée, mais Phoenix était sur un record all-time de défaites consécutives. Ce n’est pas pour excuser la bande à J-Rich, simplement il y avait un peu de mieux récemment, et le court virage à venir va réellement déterminer la direction du Heat cette saison. Car oui, l’American Airlines Arena va croiser ses soldats plus d’une fois dans les deux prochaines semaines, et on verra de près si Miami veut remonter dans le Top 8 de la Conférence Est… ou pas.

  • 3 mars : vs Nets
  • 5 mars : vs Hawks
  • 7 mars : à Charlotte
  • 9 mars : vs Cavs
  • 10 mars : vs Raptors
  • 14 mars : vs Pistons
  • 16 mars : vs Bucks
  • 17 mars : vs Hornets

Not one, not two,… Bon allez, on arrête. Ce seront donc sept matchs sur les huit prochains qui se joueront à domicile, dans une salle qui elle aussi veut savoir quel sera son programme à partir de la mi-avril. Est-ce qu’on assiste à un dernier match de Dwyane Wade en carrière… en saison régulière, ou est-ce qu’il peut nous claquer ça en antenne nationale ? Sur le papier, deux matchs semblent trop compliqués à prendre, ceux contre Toronto et Milwaukee. Sauf que, calendrier sympa oblige, les Raptors seront eux en back-to-back, après avoir galopé à New Orleans. Système quasi-similaire pour nos amis les Bucks, qui joueront d’abord à Miami avant de jouer très tôt le lendemain à domicile face aux Sixers. On peut débattre aussi longtemps qu’on le souhaite, mais ces deux matchs resteront des corvées à domicile (comme on l’avait d’ailleurs dit pour… la venue de Golden State). Mais hormis cela ? Des matchs face à des équipes certes bien classées, sauf que cela testera justement la détermination du Heat en tant que groupe. En effet, lorsqu’on voit les derniers résultats d’équipes comme les Pistons, Nets ou Hawks, on ne peut certainement pas dire que ce sera une balade pour Whiteside et compagnie à domicile. Mais si elles sont en forme, ces armées ne sont pas non plus membres de l’élite. Et c’est là que Miami va devoir faire un choix. Est-ce que cette session très marquée à domicile sera celle du dernier effort, de l’ultime tentative pour retrouver le Top 8, ou bien la tendance récente sera confirmée avec un choix de Draft verrouillé dans les profondeurs du classement ? La réponse est dans les mains du Heat, le public est déjà impatient de la connaître dans les deux prochaines semaines.

Il y a un clair choix à faire, dans le groupe de Pat Riley et Erik Spoelstra. Que faire de cette fin de saison à Miami, que faire de cette fin de carrière de Dwyane Wade, que faire de cette série de matchs à domicile où les espoirs nourris sont très certainement grands ? Allez, on passe à table, dès ce soir.


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