Les Clippers prennent la foudre en deuxième mi-temps à OKC : 128-110, la saison du Thunder est lancée !

Le début de saison du Thunder a été catastrophique et la première victoire contre Phoenix devait servir de déclic, pour continuer à se rassurer lors de la réception des Los Angeles Clippers. Message reçu cinq sur cinq, Paul George et Russell Westbrook ont appuyé sur l’accélérateur pour sortir un troisième quart-temps digne des Warriors.

D’un côté, Oklahoma City en plein doute après ses quatre défaites consécutives et de l’autre, les Clippers en pleine confiance après leur grosse victoire à Houston. La première mi-temps traduisait bien l’état d’esprit des équipes avec un Danilo Gallinari en confiance totale avec son shoot, se permettant de scorer 23 points sur la tête de la défense d’un Thunder qui s’accrochait tant bien que mal grâce à un Russell Westbrook qui se démenait des deux côtés du terrain, accusant alors 13 points de retard lors du retour aux vestiaires. Mais visiblement, à force de jouer les Warriors quatre fois par saison, OKC en a tiré quelque chose puisque le troisième quart-temps sera d’une brutalité extrême : 39-10, 29 points d’écart pour établir un nouveau record de franchise, rien que ça ! Les Clippers se sont littéralement fait marcher dessus et le duo Berveley-Bradley, pourtant réputé pour sa défense de chien de garde, s’est transformé en de petits toutous tout timides face à Brodie et Paul George qui leur ont sorti le grand jeu. Une fois passé devant au tableau d’affichage, le Thunder n’a plus jamais lâché son avance et a enfoncé le clou jusqu’au bout, visiblement encore vexé par la première rencontre entre les deux franchises. Vous êtes prêts pour les chiffres des deux BFF ? Ensemble, ils cumulent 64 points, 16 rebonds, 12 passes, 3 interceptions et 3 contres, à 50% au tir ! Voilà enfin ce qu’on attendait du duo débarrassé de Melo l’été dernier, il était grand temps de s’y mettre et ils nous ont offert un premier aperçu de ce dont ils étaient capables. La foudre est enfin tombée.

Paul George (12r/4a) & Russell Westbrook (8a/4r) score 32 PTS apiece to lead the @okcthunder to the 128-110 W! #ThunderUp pic.twitter.com/YNoxVliW2y

— NBA (@NBA) October 31, 2018

Le deuxième acte a donc été un calvaire pour les Los Angeles Clippers qui se voyaient bien enchaîner deux victoires chez deux gros de la Conférence Ouest. Mais rien n’est plus dangereux qu’une bête blessée, surtout quand elle comprend Russell Beastbrook. Fustigé pour ses mauvais choix lors de la défaite de Boston, le meneur de jeu a depuis complètement lâché le tir à longue distance et s’obstine désormais à agresser le cercle, devenant ainsi quasiment injouable lorsqu’il vient chercher le contact. Brodie a gagné son duel avec un Patrick Beverley totalement dépassé et écopant même d’une faute flagrante donnée par des arbitres qui avaient le sifflet facile ce soir. On pourrait même dire qu’on a assisté à une mascarade arbitrale tant les décisions controversées étaient de sortie, envoyant ainsi les deux équipes sur la ligne des lancers… 75 fois ! Mais cette rigueur des bonhommes en gris n’a pas empêché les protégés de Billy Donovan de continuer à jouer très agressif dans leur moitié de terrain, ce qui a permis à Jerami Grant, Nerlens Noel ou même Alex Abrines de briller en contribuant largement à la victoire du Thunder. Vous rajoutez à cela un Steven Adams des grands soirs qui a mis Boban dans sa poche dans sa très grande poche, un Tobias Harris et un Danilo Gallinari disparaissant des radars, et vous avez la deuxième victoire de la saison. Lorsque OKC joue avec une telle intensité et une telle adresse du parking (53%), il n’y a qu’à s’asseoir et déguster son café tranquillement et on espère maintenant que les dents de scie de la saison dernière ont été rangées dans le débarras.

La franchise d’Oklahoma City n’avait pas connu un tel début de saison depuis son déménagement et elle est maintenant en train de batailler pour ramasser les pots cassés. Il faut désormais confirmer ce nouvel état de forme contre les Wizards et les Hornets, avant de recevoir comme il se doit les Rockets pour accueillir un invité de marque : Carmelo Anthony.