Hoops I test it again – Curry 5 : Stephen Curry rend hommage à KD en sortant nos pieds de leur zone de confort

Les pompes de Curry chez Under Armour et le Hoops I Test it again, c’est une histoire qui commence à durer puisque depuis plusieurs années nous avons l’occasion de voir ce que les signature shoes de Steph ont dans le ventre. Et après de très belles réussites, on doit admettre que les Curry 5 nous laissent clairement sur notre faim, bien loin de l’enthousiasme des versions précédentes.

Trophée Brandon Roy de l’amorti

Note : genou en mousse, genou de bronze, genou d’argent, genou d’or.

On le sait, Stephen Curry n’est pas un joueur qui base son jeu sur de l’explosivité verticale. Par conséquent, comme souvent sur ses pompes, l’accent n’est pas mis sur l’amorti. Alors le taf reste bien fait, mais quand on sait qu’Under Armour possède en magasin des technologies comme Charge et Micro G qui pourraient être utilisées à bon escient pour créer un vrai plus dans ce secteur, du moins pour ceux qui apprécient du répondant lors de leurs prises d’appui. Pas de grosse protection lors des impacts, mais pas de douleur pour autant sur une longue utilisation des Curry 5. Juste le sentiment que ça pourrait être mieux, ou que ça ne correspond pas à notre style bien plus lourd que celui du meneur des Dubs.

Trophée Grant Hill du maintien

Note : cheville en mousse, cheville de bronze, cheville d’argent, cheville d’or

Le point fort du modèle ? Le point fort du modèle. Les arrières qui aiment se sentir parfaitement maintenus avec des chaussures légères et pas trop hautes vont se régaler avec les Curry 5. Elles ne paient pas de mine de prime abord, mais la qualité est clairement là avec de la stabilité et du contrôle dans le mouvement, sans se sentir trop serré. Le TPU gère parfaitement le maintien de l’arrière du pied en le verrouillant alors que l’Anafoam s’occupe du taf sur l’avant. Le mesh entourant le pied complète le tout avec juste ce qu’il faut de rigidité.

Trophée Tyronn Lue de la traction

Note : fesses de mousse, fesses de bronze, fesses d’argent, fesses d’or

Chez Under Armour, on vante la polyvalence de la semelle qui doit vous offrir une excellente adhérence sur tout type de terrain. En théorie. La pratique est légèrement différente et si on s’est plutôt régalé en extérieur, les appuis n’étaient pas aussi assurés sur du parquet légèrement poussiéreux. En effet, le motif, qui se base rappelons-le sur Pi, semble vouloir conserver chaque particule, preuve que les Maths, ça craint. Alors que jusqu’à présent la traction était un point fort sur les groles du meneur des Dubs, on régresse dans ce domaine avec les Curry 5. Rien de catastrophique non plus, mais quand on s’est habitué à du haut niveau, on ne peut pas se satisfaire de cela.

Trophée Glen Davis du confort

Note : bedaine de mousse, bedaine de bronze, bedaine d’argent, bedaine d’or

Avant de commencer le test, on avait eu le malheur de voir certaines reviews particulièrement dures sur le confort des Curry 5, photos de l’état des pieds à l’appui. C’est donc avec une certaine appréhension que le test a débuté, craignant le pire pour nos pauvres petits petons. Bonne nouvelle, ils sont encore entiers et en (relativement) bon état. Mauvaise nouvelle, les sensations sur le terrain n’ont pas été au rendez-vous. Pourtant tout commençait bien lors de l’enfilage, avec l’impression d’avoir des pompes qui tiennent bien le pied sans le serrer outre mesure. Sauf que le système de laçage a vite montré ses limites, avec une accroche sous l’arche du pied qui se fait rapidement gênante. Si cela n’est pas allé jusqu’à l’irritation, d’autres ont eu des problèmes. Insupportable.

Trophée Anthony Bennett de la durée de vie

Note : Carrière en mousse, carrière de bronze, carrière d’argent, carrière d’or

Pas de mauvaise surprise quant aux matériaux utilisés qui ne devraient pas raccourcir la durée de vie des Curry 5. Under Armour a toujours été réglo sur les pompes du meneur des Dubs, et cela ne change pas pour ce nouveau modèle. Mais quitte à passer pour un vieux gâteux qui radote : si le confort n’est pas là, pas sûr que cela vous avance beaucoup d’avoir des pompes utilisables pendant 10 ans.

Trophée Swaggy-P du design

Note : swag en mousse, swag de bronze, swag d’argent, swag d’or

La partie la plus subjective du test, comme à chaque fois. Under Armour veut miser sur l’originalité avec le positionnement des deux couches sur les Curry 5. Sauf que depuis les Harden Vol. 1, cela ne surprend plus, même si la découpe varie bien entendu. Alors certains apprécient vraiment ce style, ce qui n’est pas forcément le cas pour nous, surtout lorsque la version propose des teintes différentes sur les deux parties, comme celle Welcome Home testée. Quitte à partir sur des Curry 5, un coloris monochromatique nous semble plus sympa. On aime tout de même le col et la légèreté qui se dégage du modèle.

Trophée Rashard Lewis du tarif

Note : contrat en mousse, contrat en bronze, contrat en argent, contrat en or

Affichées à 139,90 euros, les Curry 5 ne sont pas encore au niveau des pompes les plus chères du marché genre LeBron ou Air Jordan mais elles ne luttent plus avec certains modèles qui sont pourtant de très bonnes factures comme les Kyrie ou les Dame. Alors le tarif reste intéressant, mais comme la déception existe quant au confort, on ne peut que se dire qu’on n’est pas dans le cas d’un rapport qualité/prix au top. En tout cas, il est en-dessous des versions précédentes des signature shoes de Stephen Curry.

Bilan

Avouons-le, nous avons été déçus par les Curry 5. Attention, les pompes sont loin d’être nulles et d’autres joueurs trouveront largement leur compte avec le dernier modèle proposé par Under Armour pour le meneur des Dubs. Mais contrairement aux signature shoes précédentes de Stephen Curry, on a l’impression d’un step back de la part de la firme de Baltimore. Pourtant, le potentiel est là, seulement plombé par le confort des Curry 5 qui ne sont pas de mauvaises pompes, juste pas adaptées à l’utilisation que je pourrais en avoir. Si vous restez tentés, assurez-vous bien de pouvoir supporter l’intérieur du modèle sur vos pieds. Déçus certes, mais pas encore prêts à lâcher Under Armour et les pompes de Stephen Curry. Le millésime n’est pas le meilleur, peut-être même le moins bon des Curry, mais il reste bien au-dessus de nombreux autres modèles. Par contre, on attendra de pied ferme les Curry 6 qui vont devoir tout déchirer pour se faire pardonner.

D’autres photos du test à retrouver sur Instagram.