Chris Paul a annoncé la couleur : tout pour la gagne, rien que la gagne, il faut que ça gagne

Le 15 juil. 2017 à 11:42 par Bastien Fontanieu

Chris Paul
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Chris Paul a eu droit à sa petite conférence de presse personnelle et protocolaire, afin d’officialiser son arrivée à Houston. Le meneur a eu un mot d’ordre à la bouche : la gagne, la gagne, la gagne.

Il en a même rigolé, lorsqu’un journaliste lui a dit que son image auprès du public était justement assez tendue de ce point de vue. Formidable leader et producteur depuis son arrivée en NBA, le Point God n’a malheureusement jamais connu les Finales NBA ni les finales de conférences, un trou dans son immense CV qu’il souhaite corriger avec les Rockets. Et c’est justement pour cela qu’il a annoncé aux Clippers qu’il voulait déménager dans la cité texane. Certes, James Harden en coéquipier est un concept excitant. Certes, Mike D’Antoni en coach pour un meneur est orgasmique. Et certes, Houston propose parmi les meilleurs barbecues au monde. Mais si Chris Paul a bougé toute sa famille à une telle étape de sa carrière, c’est avant tout pour s’approcher du titre. Et cela tombe bien, pendant ses vingt premières minutes passées devant les médias locaux, le vétéran a martelé le mot magique à plusieurs reprises : la gagne, un point c’est tout. Les Rockets sont allés en demi-finale de conférence l’an dernier, l’objectif n’est pas de refaire le même parcours. Il faut accéder au level supérieur, taquiner les Warriors et tenter de marquer l’histoire avec une participation aux Finales NBA.

On a parlé de notre objectif ultime, et c’est de gagner. Ni lui ni moi avons eu l’occasion de vraiment y arriver, on a donc parlé de ce que cela représenterait pour nous et c’est ce qui m’excite le plus en arrivant ici. C’est de participer à cette aventure aux côtés de quelqu’un qui est aussi déterminé que moi. Il va m’aider comme je vais l’aider, ce qui va aider l’équipe entière et on espère l’emmener jusqu’où on le souhaite.

Ce sera un ajustement qui demandera du temps, mais je suis impatient de pouvoir le vivre. C’est d’ailleurs davantage une prise de tête pour le coach que pour moi (rires). Mais il l’a dit en premier, quand vous voulez gagner vous êtes prêt à tout pour y arriver. Donc je sais que James (Harden) pense ainsi, je sais que je pense ainsi. Et je sais que les autres joueurs dans notre équipe, quand on va se regrouper dès le premier jour, on parlera de sacrifices et de ce qu’il faut faire pour gagner tous ensemble.

Je vois déjà Trevor Ariza et Bobby Brown tous les jours, j’étais avec James Harden et Clint Capela à Las Vegas récemment, on a déjà passé pas mal de temps ensemble. […] Depuis le transfert, il n’y a pas un jour qui s’est passé sans que James et moi discutions, de ce qu’on peut faire et de notre excitation commune.

Harden avait d’ailleurs souligné ce point l’été dernier, lors de sa transformation globale en tant que leader de sa franchise. Précédemment intéressé avant tout par son nombril et sa production statistique, le barbu était étiqueté de joueur soliste, ne passant pas assez de temps avec son crew. Et en juillet 2016 ? C’est bien aux côtés de Ryan Anderson, Eric Gordon, Clint Capela et compagnie que le gaucher avait passé le plus de temps, créant les bases d’une équipe qui cartonnera lors des mois suivants. Ce modèle est donc déjà en reproduction avec Chris Paul cette fois au centre des opérations, et c’est ce travail de l’ombre qui permettra d’accélérer le processus d’adaptation sur le terrain.

Conférence de presse complète ci-dessous, pour ceux qui veulent obtenir toutes les citations de Chris Paul. Le meneur est officiellement chez les Rockets, c’est l’heure de gagner.