Boston a réussi sa remontada : 105-83, sweep des Bulls après avoir été mené 2-0

Le 29 avr. 2017 à 05:16 par Bastien Fontanieu

Boston
Source image : Boston Globe

Le plus dur avait été fait, en remontant à deux partout et en prenant l’avantage à domicile lors du Game 5. Poussée par son momentum, l’armée de Boston a complété son comeback en punissant les Bulls à Chicago.

Ils l’ont fait, ça y est ! Les Celtics se sont dépatouillés de leurs emmerdes du début de série, pour devenir la deuxième équipe de l’histoire, en tant que leader de conférence, à remporter sa série du premier tour après avoir été mené 2-0. Avant les soldats de Brad Stevens, ce sont ceux de Paul Westphal qui l’avaient réussi, puisqu’il s’agissait des Suns de 1993. Mais nous ne sommes pas là pour féliciter Charles Barkley et ses hanches généreuses. Non, aujourd’hui, ce sont les Celtics et leur détermination collective qui mérite quelques applaudissements. Eux qui avaient salement démarré leur série, eux qui étaient en deuil aux côtés d’Isaiah Thomas, ce sont bien eux qui ont su se redresser pour retrouver leurs fondamentaux et en quelque sorte sweeper les Bulls. L’administration ne retiendra que le 4-2, et on gardera en tête le fait qu’avec Rajon Rondo les résultats auraient peut-être changé, mais au final c’est bien la meilleure équipe qui l’a emporté, et surtout celle avec le plus gros mental. Car comme on a pu le voir sur ce Game 6 d’une violence rare pour les fans de Chicago, il y avait un groupe solide et solidaire d’un côté, puis un groupe décomposé et en manque d’inspiration de l’autre.

Autant être clairs avec ceux qui se réveillent de bon matin en dévalant ces quelques lignes, l’addition finale est quand même très généreuse pour Fred Hoiberg et ses hommes. Car sans le dernier quart-temps, qui était un garbage time de la taille du 92, on aurait pu finir dans les trente points d’écart, comme la barre fût atteinte en seconde mi-temps. Le United Center, plutôt vide de façon assez étonnante (quoique), en profitait du coup pour lâcher quelques “Virez Hoiberg” en pleine rencontre. Un moyen de se défouler en voyant cette équipe totalement lâcher après les espoirs des deux premiers matchs, mais aussi de trouver quelque chose à dire face à des Celtics bien trop soudés. Encore une fois, ce n’est pas un carton d’Isaiah Thomas qui a propulsé Boston sur ce match, mais bien un effort complet de la part des hommes verts. Le cinq majeur, étincelant. L’adresse extérieure, retrouvée après le massacre du Game 5. La bataille au rebond, maintenue dans un écart convenable. Et le ballon, partagé avec l’assurance qu’une fois le décalage trouvé, les Bulls allaient devoir payer. C’est sans trembler et avec de beaux sourires que les Celtics ont donc validé leur ticket pour les demi-finales, des retrouvailles musclées avec Washington attendant Brad Stevens et son staff. Inutile de dire qu’on se frotte déjà les mains par ici, la série risquant de devenir légendaire…

Après deux rencontres face aux Bulls, on se posait des questions dans tous les sens, pensant que le triste événement entourant la famille d’Isaiah Thomas allait faire chuter les Celtics au complet. Mais après avoir touché ensemble le fond de la piscine, les soldats de Boston ont su remonter à la surface, pour offrir leur meilleur basket : chapeau, car ce n’est pas donné à tout le monde.

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