Isaiah Thomas a pris feu : 22 points dans le dernier quart-temps, Dallas en PLS

Le 17 nov. 2016 à 06:31 par Bastien Fontanieu

Isaiah Thomas
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Que ce fût dur, et engagé, et loin d’être exemplaire. Mais parfois, il faut remporter des matchs ainsi en NBA, et les Celtics se sont reposés sur les fines épaules de leur All-Star ce mercredi : victoire 90-83 contre Dallas.

Le duel des nains aurait pu durer longtemps, aussi longtemps qu’on l’aurait souhaité, si J.J Barea n’avait pas dû sortir en seconde mi-temps, dans un silence assez pesant sur le banc des Mavs. Il faut dire que Valbuena n’arrivait pas à mettre le moindre poids sur sa jambe, et qu’on se demandait si le tendon d’Achille n’était pas en question. Mais finalement, non, le staff médical a déclaré qu’il s’agissait d’une blessure au mollet, ce qui représente la seule bonne nouvelle de la soirée pour Dallas. Car sur le match ? Si les Mavs n’ont jamais vraiment décroché et avaient même un cheveu d’avance dans le dernier quart-temps, la vague infligée par Isaiah Thomas était trop importante pour la supporter. Même le retour petit à petit de Deron Williams, lui aussi obligé de dire stop au bout de quelques minutes de jeu, n’était pas suffisant pour booster les hommes de Rick Carlisle, qui semblent plus dépendants que jamais de leur géant allemand. Même les 50 points marqués par le duo Barnes-Matthews n’était pas suffisants pour tenter un mini-exploit, celui de l’emporter à Boston. Car même si les Celtics sont loin de leur meilleure forme en ce moment, repartir du TD Garden avec la gagne reste un moment fort, et dont les joueurs sont bien conscients.

Des joueurs comme ceux des Warriors, en visite ce vendredi dans le Massachusetts pour une affiche qui promet d’être bien chouette à regarder. La seule chance de Boston de l’emporter ? Assurer une grosse défense, comme celle de Marcus Smart dans le dernier quart hier soir. Et obtenir un match de feu de la part d’un scoreur, comme celui d’Isaiah Thomas dans le dernier quart hier soir. Le duo, bien aidé par Avery Bradley au four et au moulin, s’est retroussé les manches afin d’enfoncer Dallas dans sa mauvaise passe, avec un run monumental dont le public vert se délectait. Il faut dire que la puce était en grande forme, et qu’elle avait des comptes à régler avec les Mavs : 22 de ses 30 points dans le dernier quart, une bombe phénoménale à 90 secondes de la fin suivie par une passe lumineuse entre ses jambes pour Bradley, c’était le IT Show et Boston en avait bien besoin. Car même si la défaite face aux Pelicans a fait mal à de nombreux coeurs et la venue des Warriors en fait transpirer plus d’un, il fallait au moins une victoire à la maison pour tenter de calmer les bruits de couloirs actuels. L’indisponibilité d’Horford, la blessure de Jae Crowder, un banc qui cherche à produire plus constamment et une défense à des années lumières de celle de l’année dernière, les Celtics savent qu’ils ont du pain sur la planche mais une victoire soigne de nombreux maux. Et même si Brad Stevens préfère un effort réalisé plus collectivement, l’entraîneur ne crachera pas sur un carton de son meneur, qui libère les siens.

Avant même que Golden State et ses stars n’arrivent à Boston ce vendredi, les Celtics pourront respirer un coup et remercier leur All-Star. On sait que la maison verte aime les challenges de grande taille, et celui de ce début de weekend en sera un : si Isaiah nous refait quatre quart-temps comme le dernier d’hier soir, tout est possible… 

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