Mirza Teletovic aux Bucks : le pote de Jason Kidd place un nouveau daim dans le Wisconsin

Le 01 juil. 2016 à 22:27 par David Carroz

Après avoir vu Jerryd Bayless signer aux Sixers et O.J. Mayo trouver un accord avec Adam Silver pour griller sa carrière, les Bucks voient l’arrivée de Mirza Teletovic pour renforcer l’effectif avec un accord trouvé pour un contrat de 30 millions de dollars sur trois ans.

L’an dernier, les joueurs du Wisconsin ont connu toutes les peines du monde pour réussir à mettre des paniers de loin et c’est donc naturellement qu’on attendait l’arrivée de shooteurs dans le Wisconsin pour palier cette faiblesse. Il faut dire qu’avec seulement 5,4 paniers réussis du parking par rencontre – derniers de la Ligue – à 34,5% – 22èmes – il fallait trouver une solution. Celle-ci passe donc par Mirza Teletovic et ses 37,5% derrière l’arc en carrière (39,3% l’an dernier), un stretch four dans le moule de la NBA moderne en ce qui concerne l’envoi d’ogives. Bon après pour le reste de son jeu, le Bosnien est plus limité puisqu’il se contente de 3,8 prises par rencontre, mais l’effectif de Jason Kidd possède des joueurs athlétiques qui seront capables de faire le taf au rebond.

Jason Kidd parlons-en justement. Car cette signature – même si elle est cohérente – risque une fois de plus de faire couler un peu d’encre puisque Mirza Teletovic est représenté par Jeff Schwartz, agent du coach des Bucks de qui il est très proche. Etonnement, ses clients peuplent l’enclos des daims comme Michael Carter-Williams, Khris Middleton (qui a changé depuis), Tyler Ennis, Rashad Vaughn ou encore Thon Maker. Simple coïncidence ? On a du mal à y croire et on guettera avec attention les prochains mouvements ainsi que la réussite de l’écurie Schwartz sous les ordres de J-Kidd, le retour de bâton pouvant être violent en cas d’échec.

En débarquant aux Bucks, Mirza Teletovic va retrouver un coach qu’il avait connu aux Nets et venir compenser le départ de Jerryd Bayless en apportant à sa façon de l’adresse extérieure et du scoring depuis le banc, même si la position sur le parquet n’est pas la même.

Source : Marc Stein, ESPN

Source image : USA Today