Bilan de saison 2016, version Celtics : des progrès, mais pas encore assez pour briller en Playoffs

Le 07 mai 2016 à 18:21 par David Carroz

Brad Stevens bilan celtics

Comme l’an dernier, les Celtics se sont offerts un voyage en Playoffs. A peine plus long puisque après un sweep, c’est en six matchs qu’ils se sont faits sortir ce coup-ci. Mais la saison régulière a été de meilleure qualité et Brad Stevens a encore fait progresser un groupe plutôt homogène bien que déjà en vacances.

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Sur la lancée de 2015 et malgré le coup de balai reçu par les Cavaliers, les Celtics devaient confirmer la profondeur de leur effectif et les qualités de tacticien de Brad Stevens en luttant pour les dernières places qualificatives pour les Playoffs. Avec un bilan quasi-équilibré en s’appuyant sur des rotations astucieuses, l’objectif était crédible. Pour le reste, c’est-à-dire passer le premier tour, on avait plus de mal à y croire.

Ce qui s’est vraiment passé :

Dans le sillage d’un Isaiah Thomas propulsé titulaire et All-Star pour la première fois de sa carrière, les Celtics ont fait mieux que lutter pour arracher une place en Playoffs. En effet, ils ont fini bien au-dessus des 50% de victoires et ils aurait même pu décrocher la troisième place à l’Est sans le jeu des tie-breakers puisqu’ils terminent avec autant de ‘W’ que Miami ou Atlanta (mais aussi Charlotte, sixième). Le tout en s’offrant des performances marquantes face aux Warriors, les accrochant à Boston avant de les faire plier à Golden State. Malheureusement, la belle aventure s’est arrêtée cette année encore au premier tour puisque les Hawks leur ont rappelé l’importance de l’expérience dans ce genre de confrontations – mais aussi celle d’Avery Bradley dans le jeu des Celtics, lui qui a manqué quasiment toute la série sur blessure – en s’imposant 4-2. Les progrès sont validés, mais pas encore suffisants pour rêver d’une nouvelle bannière à accrocher au TD Garden.

L’image de la saison :

Bilan Celtics, Isaiah Thomas

Une sélection au All-Star Game méritée pour IT
Source : AP Photo/Charles Krupa

On ne l’attendait pas, il a cartonné : Jae Crowder

Déjà à son arrivée dans le Massachusetts en provenance de Dallas l’an dernier, Jae Crowder avait rapidement trouvé ses marques dans les rotations de Brad Stevens, s’affirmant comme un joueur important du roster. Une impression qui avait été validée par Danny Ainge puisque le GM des Celtics proposait cet été une prolongation à hauteur de 35 millions sur 5 ans à son ailier. Et lorsqu’on voit l’exercice de l’ancien de Marquette, on se frotte les mains à Boston. Avec 14,2 points à 44,3% dont 33,6% de loin, 5,1 rebonds et une grosse présence défensive pour accompagner les pitbulls Marcus Smart et Avery Bradley, il a largement contribué aux 48 victoires des C’s en saison régulière. Il faudra réussir à transposer cela en Playoffs à l’avenir, parce que sa maladresse face aux Hawks a clairement servi à couler les siens lors du premier tour.

On l’attendait au taquet, et il a abusé : Jared Sullinger

Avec l’arrivée de David Lee et Amir Johnson l’été dernier et alors qu’il rentrait dans sa dernière année de contrat, on envisageait deux options : le transfert ou se sortir les doigts pour exploser. S’il n’a pas fait ses valises, il n’a pas non plus progressé pour justifier de gratter un contrat aussi gros que son boule cet été. S’il a enfin compris qu’il ne devait pas passer sa vie derrière l’arc, cela ne lui a pas permis pour autant d’améliorer son adresse au tir et sa production offensive s’en ressent. Aujourd’hui, les Celtics cherchent toujours une vraie raquette, et Jared Sullinger n’est pas la solution.

La vidéo de la saison :

Le panier le plus WTF de toute la saison NBA… mais pas accordé.

Ce qui va bientôt se passer :

Le noyau des Celtics est présent pour construire, il faut maintenant ajouter la star qui pourra leur faire franchir un palier. Avec des tours de Draft à disposition, Danny Ainge cherchera-t-il à trouver son taulier chez les rookies ou montera-t-il un deal pour faire venir un grand nom ? Sans compter que les C’s disposent d’une marge salariale conséquente pour attirer plusieurs agents-libres de qualité. De quoi passer au niveau supérieur ? L’été risque d’être chaud dans le Massachusetts.

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