Paul Pierce n’a jamais été aussi près de la retraite : l’heure de vérité se rapproche pour “The Truth”

Le 22 avr. 2016 à 08:38 par Benoît Carlier

Arrivé cet été chez les Clippers pour sa 18è campagne dans l’élite, Paul Pierce imaginait sûrement les choses différemment. À 38 ans, il pourrait décider de raccrocher les sneakers à la fin de la saison.

Auteur de toutes ses pires moyennes en carrière dans sa ville natale de Los Angeles, c’est peut-être l’heure de vérité pour “The Truth”. Alors qu’il rendait encore de fiers services aux Wizards dans la capitale américains il y a tout juste un an – he called bank – le rôle de Paul Pierce est devenu anecdotique depuis qu’il évolue chez les Clippers. Doc Rivers qui avait trouvé les mots pour le convaincre de le rejoindre à Hollywood ne compte finalement que très peu sur lui depuis le début de la saison. De 18 minutes de moyenne en régulière, son temps de jeu est même tombé à 11 minutes au Game 1 puis à 0 dans la deuxième manche face aux Blazers. À force de moins pratiquer, son shoot a aussi perdu en fiabilité avec une adresse générale tombée pour la première fois de sa carrière son les 40% cette année et c’est peut-être le signe qu’il est l’heure de dire stop. Pas aussi catégorique, l’ancienne star des Celtics a annoncé à Chris Mannix de The Vertical qu’il déciderait de la suite de sa carrière une fois la saison terminée.

“C’est comme ça. C’est difficile. En tant que compétiteur, on veut jouer pour venir aider notre équipe à gagner. J’ai été dans cette situation tellement de fois [des fins de match serrées]. Quand vous avez joué à haut niveau, c’est difficile. […] J’ai toujours pris ma décision à la fin de la saison lors de ces dernières années. Je prendrai ma décision une fois cette saison terminée aussi.”

Car avec encore deux ans de contrat à 3,5 millions la saison, il pourrait très bien décider de traîner sa carcasse sur le banc des Clippers encore quelques années en espérant qu’ils franchissent un jour ce cap des demi-finales de Conférence pour repartir avec une deuxième bague au doigt. Pourtant, il suffisait de voir sa tête ce mercredi lors du Game 2 pour comprendre que le double P aurait préféré se trouver sur le parquet plutôt que de jouer aux cartes avec Jeff Ayres et Pablo Prigioni sur la banquette du premier rang au Staples Center. Une situation qui doit être dure à gérer pour quelqu’un de son caractère et qui pourrait lui donner envie d’imiter Kobe Bryant dans quelques semaines.

Tim Duncan, Dirk Nowitzki, Manu Ginobili et donc Paul Pierce, autant de stars qui ont déjà laissé un héritage énorme à la NBA comme nous en parlions lors d’un récent Apéro TrashTalk consacré à ces légendes qui vont bientôt nous quitter (ici). Alors même si le coeur dit encore, peut-être que le temps est venu de s’arrêter pour l’ami Paulo qui vaut mieux que de chauffer le banc de son équipe, aussi forte soit-elle.

Source : The Vertical

Source image : AP Photo – Jae C. Hong


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