“Je ne sais pas quel meneur peut battre Russell Westbrook en 1-vs-1” : Oscar Robertson est amoureux

Le 20 oct. 2015 à 16:28 par Bastien Fontanieu

Oscar Robertson
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Entre meneurs polyvalents, on se comprend ! La légende des Bucks s’est récemment exprimée concernant l’état actuel de son poste de jeu, géré par une incroyable génération de talents. Mais pour lui, celui qui les domine tous, c’est le monstre du Thunder.

On ne va pas le contredire, le grand Ocar. Si on regarde la saison passée dans son ensemble, Stephen Curry méritait bien évidemment son titre de MVP grâce à une campagne spectaculaire et exceptionnelle avec les Warriors. Sauf que pour les quelques anciens qui ont vécus les mois de février, mars et avril en direct chaque nuit, le show le plus immanquable de la NBA se situait du côté d’Oklahoma City, avec un Russell Westbrook tout simplement possédé. Désirant mener son Thunder jusqu’aux Playoffs, le numéro 0 mettra tout simplement la région et ses habitants sur ses épaules, en leur disant de la fermer et de le laisser faire son travail. Des cartons offensifs indéfendables, des lignes statistiques affolantes, si RW n’a finalement pas pu jouer fin-avril les applaudissements ont tout de même été nombreux, notamment du côté de la maison Robertson où Oscar est tout simplement tombé amoureux. Aux micros de SiriusXMRadio, le roi du triple-double a exprimé tout son respect pour le marsupial en le mettant sur le toit des meneurs actuels. Tout simplement.

Stephen Curry est un basketteur exceptionnel, mais Russell a un avantage de taille et de vitesse, et je vais vous dire une chose : s’il se lançait dans un concours de un-contre-un avec n’importe quel meneur, je ne sais pas qui pourrait le battre ! […] On peut penser que c’est lui (le meilleur meneur actuel), mais je vous le dis moi-même, si les deux jouaient en un-contre-un je pense qu’il remporterait le duel. Il a montré qu’il était capable de tout prendre à son compte, des fois il est dans une telle zone… De superbes statistiques, mais parfois ils ont eu (le Thunder) du mal à remporter leurs rencontres et c’est toute la clé du débat.

Quand on est celui qui a totalisé le plus grand nombre de triple-doubles de l’histoire (181), qu’on a tourné toute une saison sur cette moyenne épique (1962) et qu’on voit quelqu’un comme Westbrook envoyer 11 TD sur toute la saison dernière, il est évident que le coeur peut battre plus fort pour lui que pour n’importe quel autre meneur. Mais sachant que Robertson parle ici de duels en un-contre-un, il y a un aspect physique évident et dans lequel Russell semble en effet assez intouchable, lui qui propose plus de puissance et de capacités de finitions que n’importe quel petit actuel. Ajoutez à cela ses quelques sorties épiques il y a quelques mois, comme les 54 points à Indiana ou les 40 contre Houston, et vous obtenez un prototype assez unique en son genre. L’absence de Kevin Durant l’an passé a d’ailleurs validé un scénario qu’on construisait chacun secrètement dans son coin, le fait que dans une autre franchise et en tant que leader le numéro 0 pourrait rouler sur la concurrence… Mais collectivement ? Il suffit de demander à Stephen Curry, qui a possédé un bien meilleur coach l’an dernier (coucou Scott Brooks) et dont les coéquipiers sont restés debout jusqu’en juin.

Chacun sa came, chacun son poulain. Pendant que d’autres font de Curry leur darling ou que Chris Paul reste le meilleur à son poste, d’autres ont rejoint le train Westbrook et il promet d’être toujours aussi intense cette saison.

Source : SiriusXMRadio

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