TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.
Aujourd’hui, j’ai profité de mon séjour récent à Atlanta pour passer par la Floride faire ami-ami avec Chris Bosh. Ayant été moi-même infirme hier, j’ai voulu apporter mon soutien au joueur du Heat en essayant de le faire sourire. “Je sais bien que ce n’est pas l’envie de rire qui Thabeet et je le comprends, mais si tu le souhaites, je te Bosh le portrait à ma façon, où à ma Falcon si les Hawks hantent encore mon esprit” lui proposais-je. Ne le sentant pas très chaud, je me dis que lorsqu’on est cloué Ali et qu’on reçoit un Booba pareil de la part de la vie, il y a de quoi être Lunatic. N’ayant pas le temps pour les regrets, je lui laisse la lettre dans laquelle je lui souhaite un bon rétablissement en espérant qu’il le protègera du mauvais oeil.
En effet, bien que fan de Chicago, j’ai toujours les Bulls quand un joueur se trouve dans un moment difficile. Lorsqu’un mac manque à l’Apple, ou un Mecque à l’appel de la prière. Prières dirigées vers Chris Bosh ces derniers jours, même si aujourd’hui on sait que le joueur va mieux puisqu’il est maintenant sorti de l’hôpital et que sa vie n’est plus en danger, ou à Tanger s’il pensait partir en vacances au Maroc. L’une de ses dernières publications sur Instagram, une Chris’Tof, se voulait même plutôt rassurante. Il faut dire qu’on imaginait le pire, après le décès de Jerome Kersey, les mêmes maux, le manque de mots et l’émotion. Mais pour l’instant, c’est Chris Kamal et par conséquent c’est sa Norris qui s’y colle pour garder son fils, jusqu’à ce qu’il reçoive un appel au camp de la Nouvelle-Orléans et qu’il quitte la Floride.
Le souci de Chris Bosh, c’est que lorsqu’on a Wade en meilleur ami, on risque de voir son enfant se prendre pour un expert en mode.
Source : Instagram
Mais Chris Bosh n’est pas le seul dans ce cas à l’heure de la rédaction de ces quelques lignes. Du côté de New York, c’est Anthony Mason qui est alité et pas prêt de rentrer à la maison (NDLR : c’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris depuis le décès de Mase. RIP). Il n’a pas vu Mirza qui avait quitté l’hôpital avant son arrivée et dont la santé est aujourd’hui beaucoup plus Nets. Une série noire dont on se passerait bien. Les blessures font parties du jeu, mais lorsque la vie est en cause, on ne joue plus. Une telle hécatombe ces derniers mois, c’est une Bosh-erie. La NBA étudierait les raisons de la colère des fans, ou plutôt de ces embolies pulmonaires. Trop de voyages en avion ? Whiteside aurait proposé au Heat de prendre le train. Avec la Hassan CF, c’est possible.
En attendant, il est possible que Miami sans Chris coule. L’intérieur avait les clefs de la franchise cette saison qui, à défaut d’être blanche pour lui, s’est arrêtée sèchement. L’été dernier, il avait choisi de prolonger à Miami malgré le départ de King James et de nombreux courtisans : parmi les plus pressants, les Rockets et Dallas but not least les Mavs. Mais il a finalement opté pour le Heat. La free agency tombe à l’eau Houston, on a un problème. C’est donc toujours en Floride, mais avec un nouveau statut et des stats qui tuent plus que les saisons précédentes que Chris Bosh débute l’exercice. Chef de file de la nouvelle version des Champions 2012 et 2013, Chris bosse pour redevenir l’option numéro 1, courant comme une biche, au sein d’un effectif qui ne manque pas de charme ni de Chalmers. Mais les blessures des uns et des autres plombent la saison, et les critiques fusent, à l’instar de Charles Barkley qui de son poste est rieur lors de certaines prestations.
Bah dis donc, tu viens plus aux soirées ? T’as eu tort, on a fait une soirée Heat, qu’est-ce que c’était chaud. Laisse tomber.
Source : http://nextimpulsesports.com
Dans les difficultés, Bosh n’a jamais Riley, même si à le voir aussi souvent absent on pouvait se demander s’il ne trainait pas un peu la Pat. Jusqu’au All-Star Weekend, où il a réalisé l’unique Three-Peat de sa carrière au Shooting Stars. Avant de se reconvertir dans le Skills Challenge à l’avenir ? Parce que Chris crosse, will make ya jump, jump, uh huh uh huh ! C’est durant cette coupure que Bosh a ressenti les symptômes qui l’ont finalement conduit à l’hôpital. Après le Match des Étoiles, il est parti en Haïti-ti faire le gros minet avec son pote Wade, pour profiter des plages d’accueil et danser la Bosha nova, même si pour ce dernier point, il aurait mieux valu aller jusqu’au Brésil. Déjà souffrant avant son voyage, on s’est même demandé s’il n’allait pas faire un crochet définitif pour aller voir Saint-Pierre-et-Miquelon, un paradis sur Terre.
Maintenant, c’est à Erik Spoelstra de chercher dans sa ca-Bosh des solutions pour que Miami reste un hit en NBA et atteigne les Playoffs. Heureusement pour lui, il a eu la slo-veine de voir Goran Dragic débarquer en Floride à la deadline des transferts pour booster son effectif. Avec l’émergence de Whiteside qui met des bosh aux joueurs tentant de pénétrer dans la raquette du Heat, Spo’ bénéficie d’un Axe 1-5 qui sent plutôt bon pour l’avenir. À moins que “le Dragon” se fasse la malle cet été en se comportant comme un trou de balle, en quel cas les 12 mois écoulés seront pour la franchise une annus horibilis. D’ici là, Miami pourrait investir dans des facteurs X comme Mike Baise-les ou Andray Biatch. De quoi se mettre assurer la qualification en Playoffs les mains dans les Bosh ?
Bosh prépare son Chris-strident.
Source : http://nextimpulsesports.com
On espère maintenant que Chris Bosh retrouve rapidement la santé et la forme, avant de revenir sur les parquets. Ses pépins nous ont laissés bosh-bée. Qu’il les laisse vite de côté, on commence déjà à être en manque de Bosh-faces qui ont fait sa renommée. Sa sortie de l’hosto récente est une première étape accueillie avec le sourire, même si on n’oublie pas pour autant que tous n’ont pas eu cette chance, comme Mase qui nous a quittés. Si le paradis des basketteurs pouvait attendre avant de continuer son recrutement, on apprécierait le geste. Et on pourrait se marrer plus facilement.
