George Karl signe officiellement à Sacramento et obtient un stock d’aspirine en prime à la signature

Le 12 févr. 2015 à 19:44 par Ludovic

On y est, c’est officiel. Après des rumeurs sur sa candidature et sur le montant du contrat, George Karl vient officiellement de s’engager avec les Kings. Il succède donc à Tyrone Corbin, qui restera à jamais dans les coeurs des fans de la franchise pour son bilan exceptionnel. 

S’il se murmure qu’un accord aurait été trouvé hier, le contrat n’était toujours pas finalisé. C’est aujourd’hui chose faite selon Adrian Wojnarowski, qui a dévoilé le montant que touchera l’ancien coach des Denver Nuggets. Pour ce qu’il reste de cette saison, ses émoluments se situeront aux alentours de 1,25 million pour 30 matches. Il débutera sur le banc des Kings le 20 février face à Boston.

Au total, le deal se situe à 14,5 millions avec 11 garantis. Sur la dernière saison, Vivek Ranadive s’est laissé le choix de changer de coach (comme il aime tant le faire) en insérant une clause permettant un buyout d’une valeur de 1,5 million en lieu et place des 5 qu’il devrait logiquement toucher s’il allait au bout de son contrat. Pour faire simple, George Karl empochera 1,25 millions cette année, 3,25 millions la suivante et 5 millions s’il est sage, lors des deux dernières (ou 5 + 1,5 s’il remet en cause son propriétaire).

Lors de sa dernière saison, George Karl avait été nommé coach de l’année avant d’être viré par le nouveau management des Nuggets. On peut apprécier et voir à quel point tout ça leur a réussi. S’il est impossible de voir les Kings en PlayOffs cette année, l’arrivée d’un tel entraîneur peut les aider à passer un cap qu’ils avaient semble-t’il déjà franchi avant le renvoi injustifié de Mike Malone. La parenthèse Tyron Corbin aura fait beaucoup de mal, aussi bien en termes de bilan (11-13 à son arrivée, 7-21 pendant son règne pour un 18-34 aujourd’hui) que pour le projet.

Entre un GM qui prend l’avis des fans de la franchise pour préparer la Draft, un propriétaire prêt à mettre en place une défense à 4 contre 5 pour laisser un joueur tenter la carotte et un franchise player un poil caractériel, George Karl aura bien besoin de quelques aspirines. Mais bon, il a déjà botté le cul de son cancer, donc on ne s’en fait pas trop pour lui. 

Source article : Pro Basketball Talk & Bleacher Report

Source image : Elite Daily


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