The Ball Never Lies #22 – Chris Webber

Le 13 juin 2014 à 18:26 par Alexandre Martin

Le 6 février 2009, les Kings de Sacramento ont retiré le jersey de Chris Webber floqué du numéro 4 et qui trône désormais au plafond de la Sleep Train Arena. Ce n’est que mérité pour cet ailier fort splendide que fut C-Webb. Un ailier fort qui savait absolument tout faire sur un parquet. Une bête physique douée techniquement et munie d’un sens de la passe rare pour un joueur de ce gabarit (2m08, 112kg).

Malgré les blessures qui ont émaillé ses 15 années de carrière NBA, Chris Webber c’est tout de même 20,7 points à 48% au tir, 9,8 rebonds, 4,2 passes décisives, 1,4 interception et 1,4 contre de moyenne en 831 matchs. Drafté par les Warriors puis passé par Washington (Bullets et Wizards), c’est bien aux Kings que Webber a marqué l’histoire de la balle orange. Car au delà de ses lignes statistiques monstrueuses pendant ses 7 saisons californiennes (plus de 23 points, plus de 10 rebonds, presque 5 passes, 1,5 interception et 1,5 contre par rencontre), l’ami Chris a été le leader de cette équipe de Sacramento qui a semé la terreur à l’Ouest entre 1999 et 2003.

Malheureusement, ces Kings – qui pratiquaient un basket offensif fabuleusement collectif et ultra spectaculaire – n’ont jamais pu atteindre le Graal et remporter cette bague que C-Webb, Vlade Divac et tous les autres auraient tant aimé pouvoir arborer sur l’une de leurs 10 doigts. La faute à des Lakers impitoyables qui les sortirent de PlayOffs en 2000, en 2001 et surtout en 2002 dans des circonstances tout aussi célèbres que dramatiques ou scandaleuses…

“Cette défaite fait mal. Je suis déçu mais cette défaite fait vraiment mal.”   Chris Webber après avoir perdu le match 6 des finales de conférence en 2002 face aux Lakers

Et oui, Chris Webber laissera l’empreinte d’un joueur sublime tout aussi capable d’écrabouiller n’importe quel défenseur d’un dunk violent que d’effectuer une passe dans le dos digne de Steve Nash mais il laissera aussi l’empreinte d’un loser magnifique suivi par une certaine poisse faite de mauvais choix et de décisions arbitrales pour le moins contestables. Encore un monstre sans bague…

Portrait

Pour retrouver tous les épisodes de la série The Ball Never Lies, c’est par ICI !