Agent libre et langue de bois : Ariza est “ouvert” à rempiler chez les Wizards…

Le 05 mai 2014 à 14:37 par Alexandre Martin

Trevor Ariza, qui a gagné 7,7 millions de dollars cette année, sera agent libre dans quelques semaines. L’ailier des Wizards réalise une bonne année en tant que titulaire à DC. Sa ligne de stats en saison régulière – à base de  14,5 points à 45,6% au tir dont 40,7% à 3 points, 6,2 rebonds, 2,5 passes décisives et 1,6 interceptions – est nettement supérieure à ce que le joueur a pu faire depuis son arrivée en NBA (2004).

Et vu qu’il a également vraiment bien assuré au premier tour de PlayOffs face aux Bulls, en tournant à 15,6 points à 49% au tir dont 46% derrière l’arc avec 8,6 rebonds, sa cote sur le marché des agents libres est très bonne. Le joueur le sait ou s’il n’en a pas conscience, son agent saura le lui rappeler. Âgé de 28 ans, Trevor Ariza a la possibilité de décrocher un deuxième très bon contrat dans la grande ligue en allant dans une franchise qui a besoin d’un ailier capable de défendre et de shooter à un bon pourcentage. L’actuel poste 3 de Washington va avoir un peu de choix et, comme souvent, ce sera la franchise la plus offrante qui emportera le morceau… Certaines rumeurs lui ont prêté un retour en conférence Ouest pour être plus proche de sa famille mais le joueur, lui, préfère noyer le poisson quant à sa future destination :

“Je ne sais pas. Ce serait bien de resigner ici (aux Wizards) mais, encore une fois, qui sait ce qui va se passer ? Où je serai demandé, qui va me vouloir dans son équipe.”

Une déclaration qu’on pourrait traduire par “franchement je veux bien signer dans n’importe quelle franchise, du moment qu’on me file un peu de temps de jeu et un bon gros chèque…”

Mais comment en vouloir au joueur ? Ce genre de déclaration langue de bois fait partie du business en NBA. Les joueurs peuvent subir les désagréments d’un trade à tout moment dans leur carrière, ils peuvent aussi se retrouver sans contrat. En revanche, les agents libres avec une bonne cote ont, eux, la possibilité de choisir un peu plus leur destination. C’est le jeu ma pauvre Lucette…

Source : realgm.com

Source image : truschoolsports.com


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