Les notes de Warriors – Clippers : Thompson tout en pureté, Chris Paul presque parfait

Le 20 avr. 2014 à 14:00 par Clément Hénot

Dans cette affiche ô combien spectaculaire, on s’attendait à du basket champagne dans ce match, on aura effectivement eu du freestyle complet en attaque pendant la quasi totalité de la partie avant d’avoir les 5 minutes finales de haut niveau, avec des vraies défenses et des vraies bonhommes. Ça y est, les choses sérieuses ont bel et bien commencé, les PlayOffs messieurs dames, c’est l’heure de noter les différents acteurs de cette superbe opposition qui nous aura procuré des palpitations.

GOLDEN STATE WARRIORS

O’Neal (6.5) : Le temps d’un match, il s’est souvenu qu’il était craint et respecté chez les Pacers, et il aura bien rivalisé avec les intérieurs angelinos, il aura mis la même droite dans le ballon après un dunk rageur, que celle qu’il a mise à un fan de Detroit à la grande époque.

Lee (2, puis 3, puis 4 … puis 8) : Un début de match franchement affreux avec 4 Turnovers dès le premier quart-temps, puis des actions offensives qui auront fait passer Blake Griffin pour un vulgaire Jérôme Moiso. Par contre, défensivement, ça reste le vide sidéral.

Iguodala (3.5) : Quelle idée de génie de Mark Jackson que de laisser un type qui gère aussi bien ses fautes que Kendrick Perkins, n’aura pas pesé sur le match.

Thompson (7) : Même avec un pourcentage aléatoire, ce type nous donne l’illusion d’un match quasi parfait, il donne tout en défense, et ce magnifique geste de shoot aussi…

Curry (5.5) : Un jour, Dieu a demandé à Stephen Cu de rire, et Stephen Curry.

Green (6.5) : Draymond Green, c’est ce type tout gros et pas crédible que tu vois arriver au playground, et qui te mets la misère ensuite, le Boris Diaw des Warriors, il est aussi ventru que lui.

Blake (4) : Il n’a pas trop pu se montrer, mais il n’a pas tout fait pour non plus.

Harrison Barnes (6) : Ils étaient nombreux à l’enterrer après sa saison régulière faiblarde, mais HB40 est comme ça, il kiffe les projecteurs, et c’était évident qu’il allait se réveiller en PlayOffs, et prendre ses responsabilités. Harrison Burnes.

Speights (5.5) : En départementale, on appelle ça un bourrin, et en NBA, on appelle ça un travailleur de l’ombre.

Jordan Crawford (5) : Jordan Crawford, c’est ce mec qui a rien révisé à un exam, qui rend copie blanche et qui se barre au bout d’une heure, sauf qu’au final, il obtient ses partiels, à 10.01. Escroc.

Armstrong (?) : Il vient de débarquer, certes, mais sur le terrain, il était encore plus amnésique qu’un Ramoloss.

LOS ANGELES CLIPPERS

Jordan (5.5) : Faire le mariole après un “And 1” c’est bien, mettre un air-ball au lancer qui suit, ça l’est moins. Malgré ça, t’as quand même bien progressé mon DeAndre, des mains carrées en attaque, mais des mains imposantes en défense. Le pivot vrai.

Griffin (7) : A l’instar d’Iguodala, il aura vite été handicapé par les fautes, pas toujours à raison, mais le rouquin a fait ce qu’il a pu. L’issue aurait probablement été différente s’il avait été là jusqu’au bout, mais avec des si, les Knicks seraient en PlayOffs.

Matt Barnes (4) : Même pas l’ombre d’une embrouille dans un Warriors-Clippers, c’est étrange, même Matt Barnes n’a même pas ajouté son grain de sel, même pas un petit front contre front, franchement on est déçus.

Redick (7) : Des gros tirs en pagaille, seul ou défendu, en catch & shoot ou après un dribble, encore un match solide et propre de la part de “Jean Jacques Bite Rouge”.

Paul (6.5) : Il aurait été l’homme du match sans cette perte de balle et ses deux échecs aux lancers. Non parce qu’un moment, on voyait ses cojones dépasser de son short…

Davis (6) : Une motivation aussi grande que son assiette au dîner, et une rage de vaincre aussi féroce que son appétit, on a retrouvé le Glen Davis de 2008, qui peut être un très gros joueur, au sens figuré cette fois ci.

Jamal Crawford (3.5) : Quand on se souvient que dans ses deux shoots, il y a une prière avec la planche du milieu du terrain, on se dit vraiment que ce joueur n’est pas comme les autres.

Collison (6.5) : Normalement, c’est Nick Collison celui qui va au charbon, mais là, Darren aura foutu les mains dans la gadoue, et pas qu’un peu, un match plein d’énergie, mais faut surtout pas regarder ses stats.

Granger (4) : S’il faisait les mêmes entrainements dans l’Indiana, faut pas s’étonner qu’il ait été balancé contre Evan Turner hein.

Turkoglu (4.5) : Sauce andalouse Chef.

Hollins (2) : Parce que créer une embrouille, même en 8 secondes, c’était dans ses cordes.

source image : ESPN | Getty Images (Stephen Dunn)