Les notes du game dominical : Stephenson est un taré, Durant aura tout essayé

Alors que ce match est une possible affiche de Finales NBA qu’il ne faut surtout pas mettre de côté, on a eu droit à du beau basket, à des actions toutes plus couillues les unes que les autres, mais aussi des grosses cagades, et surtout : Russell Westbrook. Au final, Indiana l’aura emporté, au bout du suspense malgré un Kevin Durant en mode tornade. Mesdames et messieurs : l’évaluation dominicale.

OKLAHOMA CITY THUNDER

Perkins (?) : Kendrick le joueur de hand-ball présent uniquement sur les phases défensives, il a touché la balle au fait ?

Ibaka (4) : L’Espagne, c’est pas mal non plus Serge.

Durant (46) : Qu’est-ce qu’on peut lui reprocher ? Le type joue seul contre tous et plante quand même son 46ème match de la saison à plus de 30 points, et quand on sait qu’il pèse 50 kilos, c’est d’autant plus respectable.

Sefolosha (4.5) : Le petit suisse a fait ce qu’il a pu, sobrement. C’est pas encore une Danette, mais c’est toujours ça de pris hein.

Westbrook (entre 0 et 10) : Tantôt phénoménal, tantôt créateur d’envies de meurtres, capable de planter des shoots bien couillus comme de nous offrir ce qui sera à coup sur l’un des plus beaux gifs NBA de la saison. Jean-Michel Tout ou rien.

Butler (6.5) : Le mec semblait revenir d’Amsterdam au vue de ses yeux explosés, mais les gros shoots qu’il a pu mettre sur ce match tendent à nous montrer qu’il semble avoir l’habitude de les mettre. Ça tombe bien, OKC l’a signé pour ça.

Adams (6) : C’est un boucher, un vrai de vrai, mais quand t’as une sœur lanceuse de poids, est-ce que t’as vraiment le choix ?

Jackson (5) : Entre deux pubs pour l’UNICEF, on a bien vu que le Reggie a du basket plein les paluches, il a beaucoup changé son jeu, et même applaudi les arbitres sans prendre de technique, c’est beau. Sinon, il devient quoi Eric Maynor ?

Collison (4.5) : Un vrai red-neck dur au mal comme on en fait plus, et qui peut défendre même après s’être mangé un énorme coude de Mahinmi dans la tronche. Nick Collision.

Fisher (4) : Il n’arrive plus à marcher sans son déambulateur, mais au fond de nous même on sait pertinemment qu’à un beau moment des PlayOffs, il va planter un trois points assassin. Visionnaires.

INDIANA PACERS

Hibbert (2) : Il ne doit ses deux points qu’à sa présence défensive. On sait très bien qu’il va se réveiller et devenir impassable en PlayOffs, mais en attendant, offensivement, c’est laid, très laid. Roy Hiberne.

West (7.5) : Des bras de déménageur de bureaux, une hargne sur le terrain égale à celle de Marat Safin, ce type est tellement sous estimé depuis son départ des Hornets, et pourtant ça reste un monstre.

George (6.5) : Il peut roupiller tranquille pendant les trois premiers quart-temps, et dans la dernière période il s’est souvenu qu’il avait failli éliminer LeBron James des Finales presque à lui tout seul, même avec un sale pourcentage ce type est un génie.

Stephenson (9) : L’un des mecs les plus instables mentalement de la NBA. Si le tricot était un sport, il serait champion du monde, mais un triple double plus tard il nous a encore une fois montré qu’il se démerdait bien aussi au basket. L’animal est un “pokémon confus”, mais sa folie, c’est au Thunder qu’elle a fait du dégât.

Hill (4) : Il a pas fait grand chose, comme d’habitude, mais bon, il en a pas vraiment eu besoin.

Watson (7.5) : CJ Watson s’est mis en mode Carl Johnson pour ce match, un bon gros game de gangsta pour lui, il a surement du découvrir la trahison de Big Smoke et Ryder pour les Ballas.

Mahinmi (6) : Notre petit cocorico de la soirée, il a semblé dans son élément dans l’Indiana, par contre, foutre du somnifère dans le Gatorade de Roy Hibbert, c’est pas cool Ian.

Scola (7) : C’est probablement le joueur le moins athlétique de la NBA, et aussi celui avec la plus faible détente, mais quand il en a envie, comme ce soir, il peut faire passer n’importe quels défenseurs pour des peintres.

Turner (76) : On le savait habitué à la défaite avec les Sixers, mais t’es aux Pacers mon grand, il va falloir changer ses habitudes, il était perdu sur le parquet, on aurait dit ce gars qui se colle une mine la veille et qui n’assume pas. Il était mauvais à ce point Danny Granger ?

source image : ESPN : Michael Conroy | Getty images