Stoudemire témoigne : il souhaitait que les Knicks recrutent Carmelo Anthony en 2011

Le 24 mars 2014 à 18:32 par Bastien Fontanieu

Dans un récent témoignage offert à l’excellent site Bleacher Report, Amare Stoudemire est revenu sur ses débuts à New York, ses heures actuelles, et comment il envisage l’avenir avec les Knicks. Un récit poignant, qui comporte notamment un passage intéressant sur Melo.

En effet, qui ne se souvient pas de l’arrivée de Stoudemire à New York en Juillet 2010, enfonçant sa casquette sur le crâne avec ces quatre mots magiques qui retentiront dans la ville au sommeil léger pendant des mois : “The Knicks are back !” Conscient du poids que son travail représentait, c’est-à-dire relever une franchise qui dormait dans les profondeurs de la Conférence Est et faisait figure de reine au sein des punchlines journalistiques, Amare réalisera un début de saison fracassant avec les Raymond Felton, Danilo Gallinari ou autres Landry Fields, au point de se présenter comme favori pour le titre de MVP. La suite, on la connait, c’est l’arrivée de Carmelo Anthony en Février 2011, et depuis un Stoudemire transformé. Retour donc sur cet épisode, dans les yeux de l’intéressé.

Je savais d’entrée que j’aurais besoin d’un coéquipier-star, et on en avait déjà parlé avec James (Dolan, propriétaire de la franchise) lors de ma signature. Mon but ultime lors de ma première année à New York, c’était d’imposer une mentalité de vainqueur, et de faire venir des joueurs capables de nous soutenir là-dedans et construire là-dessus. J’ai donc mentionné plusieurs joueurs à Mr Dolan avec qui ce serait sympa de pouvoir jouer, et Carmelo (Anthony) en faisait partie. Mr. Dolan et moi avons alors regardé quels joueurs allaient être disponibles dans le futur proche, et on s’est dit qu’on allait tenter quelque chose pour transférer Melo ici. C’est ainsi que les choses ont commencé concernant Carmelo et cette franchise, c’est une décision que Dolan a pris en voulant m’aider.

Melo et moi avons toujours été amis. J’ai toujours admiré son jeu comme il a admiré le mien, et avant même que cette histoire d’agents-libres ne commence nous avions diné tous ensemble à Los Angeles, lui et ses amis, moi et mes conseillers. C’est à ce moment-là que nous avions parlé de jouer peut-être un jour ensemble. C’était définitivement un moment fort pour moi cette première année, et de voir ce record de 48 ans qu’il a battu avec 9 matchs de suite à plus de 30 points. Franchement c’était remarquable. Ce sont probablement les deux moments les plus forts, avec bien évidemment notre première participation en PlayOffs, la première de la franchise depuis 6 ans, et de pouvoir jouer Boston.

Des mots bien tendres, mais qui ne reflètent pourtant pas vraiment le bien-être d’Amare depuis l’arrivée de son ‘copain de toujours’… Simplement une histoire d’utilisation dans le sens où STAT devrait être l’option numéro 1 et Melo en 2, ou bien une vraie dispute qui empêche les deux joueurs de coexister sur le même parquet ?

Source : Bleacher Report

Source image : Parade Condenast