The Ball Never Lies #17 – Dražen Petrović

Le 09 mars 2014 à 21:07 par Alexandre Martin

Quel fan de basket ne se souvient pas de ce 7 juin 1993 qui a vu Dražen Petrović partir brutalement, à 28 ans, dans un accident de voiture sur une autoroute allemande ? Ce jour-là, la balle orange a perdu un des ses plus beaux artistes. D’ailleurs, quelque soit le sport, se faire surnommer “Mozart” est la marque d’une reconnaissance immense et d’un génie évident.

“J’étais ravi quand je jouais contre Dražen. A chaque fois que nous étions confrontés, il jouait avec une attitude agressive. Il n’était pas nerveux, il me rentrait juste dedans aussi fort que je lui rentrais dedans. Du coup, nous nous sommes livrés quelques superbes batailles dans le passé et, malheureusement, ce fut trop court.”  Michael Jordan

Oui Petro a obtenu le respect de tous les joueurs qui ont croisé sa route sur un parquet, même les plus grands. Car Petro était un artiste de la balle orange, un shooteur à la précision et la régularité absolument diaboliques, un joueur capable de changer le cours de n’importe quel match. Mais Petro était aussi un gagneur, un trashtalker, un bosseur acharné, un gars qui ne se démonte jamais quelque soit le challenge qui s’offre à lui.

“Je le respecte parce qu’il travaillait très, très dur. Tous les jours à l’entraînement, il était le premier arrivé et le dernier à quitter le gymnase. N’importe qui avec une telle dévotion pour son sport, vous ne pouvez que le respecter.”  Clyde Drexler

Du Cibona Zagreb au New Jersey Nets en passant par le Real Madrid, les Trailblazers et son équipe nationale, Dražen Petrović a éclaboussé les parquets de son talent fabuleux, de sa bonne humeur, de son large sourire, de son footwork parfait et de ses shoots d’une pureté inégalée. Il parait que les meilleurs partent en premier. Dans le cas de Dražen, ce dicton est incontestable…

Portrait…

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