Le moratorium en NBA

Pour les experts du mode MyGM sur 2K, même pas besoin de l’expliquer, c’est désormais un classique. Tu vires les trois quarts de tes contrats, tu vas draguer toutes les stars jusqu’à la fin du moratorium, tu payes la blinde pour deux ou trois et tu les entoures de contrats vétérans qui ne vont pas jouer de toute façon. Facile la vie de GM ! Mais bon, pour ceux qui se contentent d’arriver en début de saison pour voir les moves qui ont été dans les différentes franchises, on va vous expliquer tout ça.

Le moratorium, c’est une période d’environ cinq jours pendant laquelle les franchises ne peuvent pas “signer” officiellement de joueurs. La Free Agency commence à partir du 1er juillet certes, mais les premiers contrats que nous annoncent nos Adrian Wojnarowski et Shams Charania sont uniquement des accords verbaux entre la franchise et l’agent libre. En plus d’aller tchatcher les gros poissons du marché, cette période permet à chaque front office d’aller jeter un coup d’oeil à leurs finances avant d’aller mettre la blinde sur des stars et de se retrouver à découvert.

Avant, cette période durait une dizaine de jours, mais la jurisprudence DeAndre Jordan est passée par là, et d’un coup la NBA a décidé de réduire cette période. En effet, lors de la Free Agency 2015, le pivot des Clippers est agent libre. Alors qu’il avait donné son accord de principe à Dallas, il était finalement revenu sur sa parole pour rester aux Clippers… La franchise de Los Angeles avait d’ailleurs pris 250 000$ d’amende puisqu’elle avaient inclut l’offre d’un sponsor dans le deal en plus du salaire, une magouille complètement interdite par la NBA. Enfin bref, les joueurs pressés de signer leur contrat peuvent remercier Dédé, ils n’ont plus qu’à attendre une petite semaine maintenant.

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