Officiel : Quincy Acy part à la conquête de l’Euroleague et rejoint le Maccabi Tel-Aviv

Rarement les NBAers ont été aussi nombreux à traverser l’Atlantique pour rejoindre la meilleure ligue européenne. Cette fois-ci, c’est Quincy Acy qui va voir un peu du pays en signant au Maccabi Tel-Aviv.

Entre Greg Monroe (Bayern Munich), Alex Abrines et Nikola Mirotic (Barça) ou Kosta Koufos (CSKA Moscou) et Shelvin Mack (Milan), la Grande Ligue a enregistré de nombreux départs en direction de l’Euroleague cet été. Que ce soit pour emmener leur famille visiter toutes les richesses historiques et culturelles du Vieux Continent entre deux matchs de saison régulière, pour rentrer au bercail après des années d’expatriation ou pour obtenir un rôle plus important qu’en NBA et le salaire qui va avec, les joueurs sont donc de plus en plus ouverts à déménager en Europe. L’Euroleague est en plein développement et les similitudes avec sa grande sœur US sont nombreuses et elle offre une médiatisation beaucoup plus importante que la CBA si l’objectif est de faire le voyage inverse pour réintégrer la Grande Ligue à terme. A 28 ans, c’est en tout cas le choix de Quincy Acy qui a décidé de rejoindre le Maccabi Tel-Aviv selon EuroHoops. L’ancien second rounder ne sera pas totalement dépaysé puisqu’il aura Omri Casspi et Tarik Black comme collègue pour faire des nuits blanches devant la NBA.

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— Maccabi Tel Aviv BC (@MaccabitlvBC) July 31, 2019

Après quatre belles années entre New York, Sacramento, Dallas et Brooklyn dans un rôle de col-bleu toujours présent pour donner des fautes et enfoncer quelques côtes dans la peinture en attaque, le produit de Baylor a vécu une saison 2018-19 difficile entre la G League et la Chine et avec seulement deux petits contrats de dix jours chez les Suns à se mettre sous la dent. En Israël, il va retrouver un peu de stabilité avec l’espoir de retaper un peu sa cote de popularité pour retourner au bled terminer sa carrière dans la meilleure ligue du monde. C’est un joli apport pour le club de Tel-Aviv qui récupère un vétéran bien connu de la NBA avec plus de 300 matchs dans le rétroviseur et qui compense largement son manque de taille pour son poste (201 centimètres) avec une énergie et une combativité débordantes.

Les exploits de Shane Larkin au Final Four ont l’air d’avoir donné des idées à de nombreux joueurs NBA en manque de propositions ou de temps de jeu. Plutôt que de jouer les quinzièmes hommes dans la Grande Ligue, pourquoi ne pas jouer un rôle plus important dans le second meilleur championnat du monde ? En plus, il paraît que ça paye presque pareil.

Source texte : EuroHoops