Preview Celtics – Blazers : comme dirait l’autre, les opposés s’attirent

Le 27 févr. 2019 à 21:20 par Nicolas Meichel

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Comme chaque mercredi, la NBA nous propose un gros programme avec onze matchs au menu. Forcément, on a droit à quelques belles affiches, comme par exemple ce Boston – Portland qui est particulièrement intriguant. 

Au moment où ces lignes sont écrites, les Celtics et les Blazers possèdent quasiment le même bilan et sont donc très proches au niveau du classement. Boston est cinquième à l’Est avec 37 victoires pour 24 défaites tandis que Portland squatte le quatrième spot de l’Ouest avec simplement un revers de moins au compteur. Mais si on laisse de côté deux secondes l’aspect purement comptable, Boston et Portland n’ont pas grand chose en commun actuellement. Au contraire. En effet, les deux équipes ne sont pas du tout sur la même dynamique. Depuis la trêve du All-Star Weekend, les Celtics chient dans la colle avec trois défaites en trois matchs à l’extérieur. Les hommes de Brad Stevens se sont d’abord inclinés de peu face aux Bucks de Giannis Antetokounmpo, la meilleure équipe de l’Est, avant de perdre contre les redoutables Chicago Bulls, qui occupent une magnifique treizième place dans la conférence. Et puis la nuit dernière, à Toronto, ils ont carrément explosé avec leur plus grosse défaite de toute la saison 118-95. Pour faire court, les Verts sont dans le dur et le plus inquiétant, c’est qu’ils n’ont pas l’air particulièrement soudés dans ce passage difficile. En comparaison à l’équipe de la saison dernière qui a été magnifique dans l’adversité, le contraste est frappant.

Du côté de Portland par contre, ça tourne à plein régime. Au vu des difficultés des Blazers en déplacement cette année, on n’était pas trop sereins avant le début de leur road-trip. Mais il faut avouer qu’ils assurent depuis le All-Star Weekend. Comme Boston, Damian Lillard et ses potes ont joué trois matchs à l’extérieur, mais pour trois victoires. Les Nets, les Sixers et les Cavaliers ont tous subi la loi des Blazers. Et contrairement aux Celtics, on sent qu’il y a un vrai collectif et un vrai équilibre à Portland aujourd’hui. Quand on pense à la franchise de l’Oregon, on pense d’abord au backcourt composé de Damian Lillard et C.J. McCollum, sauf que ces deux-là n’ont pas besoin de forcer leur talent en ce moment. Dame DOLLA est plutôt discret depuis le All-Star Break avec notamment quelques galères au shoot. Quant à C.J., il a cartonné à Cleveland lundi mais ses deux performances précédentes n’avaient rien d’exceptionnel. Pourtant, ça n’a pas empêché les Blazers d’enchaîner les succès sans trop de difficultés, grâce en partie à un secteur intérieur performant. Le pivot titulaire Jusuf Nurkic fait un super taf avec des moyennes de 22 points et 10 rebonds sur les trois derniers matchs, à 65,8% au tir. Et derrière lui, au sein de la second unit, Enes Kanter est là pour en rajouter une couche. Libéré par les Knicks et arrivé à Portland mi-février, le Turc n’a pas perdu de temps pour avoir un vrai impact sur sa nouvelle équipe, lui qui tourne à 14,3 points et 7,7 rebonds depuis son arrivée.

Pour des Celtics en crise, ce n’est donc pas vraiment le bon moment pour rencontrer les Blazers, même s’ils sont de retour dans leur antre du TD Garden. Ce n’est peut-être pas un hasard si les joueurs de Portland ont été bloqués 30 minutes dans un ascenseur de Boston mardi…