Objectifs de fin de saison – édition Milwaukee Bucks : Giannis et ses boys ont-ils le jus pour garder… le meilleur bilan de la Ligue ?

Le 20 févr. 2019 à 08:16 par Giovanni Marriette

Bucks
Soource image : Charles Alsheimer

Avec un peu plus de 20 matchs à jouer et un All-Star Break bien mérité, les 30 franchises de la NBA vont devoir aborder la fin de la saison régulière avec des objectifs précis. Lesquels ? On se pose justement dessus pour chaque équipe, en tentant de dessiner la dernière ligne droite. Tout de suite : les Bucks de Milwaukee.

  • Bilan actuel : 43 victoires – 14 défaites

Peut-on dire que cette première partie de saison des Bucks est réussie ? Oh que non, car on préférera dire que les Bucks ont… cartonné leur première partie de saison. Un carton total, des cartons monumentaux et quasi-quotidiens d’un franchise player clairement dans la course pour le trophée de MVP, et une première place de la Ligue aussi étonnante que méritée. L’alliage Budenholzer / Antetokounmpo nous donne un matériau inestimable, la qualité du jeu des Bucks n’est plus à démontrer – aussi bien en attaque qu’en défense – et ces cinglés se sont encore renforcés à la deadline avec l’arrivée de Nikola Mirotic. On a un capitaine élu pour le All-Star Game, un autre (Middleton) invité pour la première fois de sa carrière à la sauterie de février, du talent doublé voire triplé sur tous les postes, mais également quelques victoires références pour les mémoires (Raptors x3, Celtics, Sixers, Rockets, Warriors…). Résultat des courses ? Nous sommes le 20 février et les Bucks sont aujourd’hui la meilleure équipe de NBA. Simple, basique.

  • Objectifs de la fin de saison

Il serait assez déplacé, compte tenu du talent à dispo, de viser plus bas qu’une finale de Conférence, voire… de la Finale NBA tout court. On sera un peu plus modéré ici, en rappelant ) que 1) la franchise du Wisconsin n’a plus passé un tour de Playoffs depuis maintenant 18 ans et que 2) le carré magique de l’Est ressemble fort à un joli coupe-gorges. Pour rejoindre la dernière marche jusqu’au Graal ? Il faudra probablement passer sur le corps de deux de ces trois franchises : Celtics, Sixers, Raptors. Et bon appétit bien sûr. Alors loin de nous l’idée que les Bucks n’aient pas le talent pour passer ces équipes-là, mais on veut juste dire que les Playoffs sont une autre compétition et que pour l’instant c’est à Milwaukee que l’on a le moins d’expérience à ce niveau-là. Pas forcément en nombre de matchs hein, mais déjà en terme de série gagnée. Alors on va tranquillement penser à verrouiller la première place, et demain est un autre jour, avec – évidemment – des rêves à la hauteur du talent de ce roster. Mais la route est longue et le hashtag est clair : #IlFautTenir

  • Le joueur à surveiller : Giannis Antetokounmpo

Sans aucun disrespect pour Pat Connaughton hein ou Donte DiVincenzo, on parlera évidemment du Greek Freak dans ce paragraphe, puisque Giannis est tout simplement en train de nous offrir une saison all-time. 27,2 points, 12,7 rebonds, 6 passes, 1,4 steal et 1,4 contre pour les moyennes, une team n°1 en NBA ça en parlait juste au dessus, et surtout ce sentiment de puissance et de domination rarement vu dans… l’histoire de ce sport. Du Chamberlain dans le texte, athlétiquement un cran au dessus des humains dits normaux, et un rôle de leader pleinement intégré depuis l’arrivée en ville d’une nouvelle nourrice. C’est bien simple, aujourd’hui la simple présence de Giannis Antetokounmpo sur un parquet vous assure un 30/15/8/2/2 sans forcer, avec des pourcentages défiant parfois les lois de la mathématique. Sauf à 3-points d’ailleurs, et on vient à notre dernier point : quand Giannis aura appris à tirer de loin ? Merci, au revoir, on aura plus qu’à changer de sport. Allez, objectif MVP pour le Freak, et si ce n’est pas cette saison ce sera la (les ?) suivante.

  • Le calendrier restant

calendrier bucks

 

Voilà pour ce bilan spécial All-Star Break version Daguets. La base est monstrueuse, le rythme est dingue, ne reste plus qu’à valider ça en postseason mais face à des mecs autrement plus expérimentés au printemps. Le test sera loin d’être facile, mais personne aujourd’hui n’est capable d’imaginer le plafond du groupe de Budenholzer. Allez, rendez-vous dans deux mois.