Les Cavs surclassent les Hornets avec la manière, 113-89 : la nouvelle recette fonctionne, un maillot moche ça motive

Le 14 nov. 2018 à 04:28 par Theophile Vincent

Source image : NBA League Pass

Cancre de la NBA avec une seule victoire au compteur, Cleveland recevait les Hornets pour continuer avec brio son opération tanking face à une franchise qui est déjà bien positionnée à l’Est. Mais une chose incroyable s’est produite, les Cavaliers ont trouvé la force et la motivation pour jouer au basket et même pour l’emporter avec la manière. Les sourires sont de sortie, deuxième victoire dans l’Ohio.

Pourtant, la soirée s’annonçait difficile pour les fans entassés à la Quicken Loans Arena au vu de l’infirmerie bien remplie des Cavs avec Kyle Korver, Kevin Love, Sam Dekker, George Hill et Cedi Osman. Elle s’annonçait d’autant plus difficile que les hommes de Larry Drew pénétraient avec fierté sur le parquet équipés du nouveau maillot City Edition, maillot abject pour le moins original et on craignait vraiment pour nos yeux. Seulement, les Cavaliers ont rendu une copie extrêmement propre grâce à un collectif appliqué et bien mené par les 24 points de Jordan Clarkson, dans un match où les locaux ont shooté à plus de 50% et où pas moins de six joueurs ont scoré plus de 10 points. Une véritable métamorphose des bons derniers de la Ligue qui ont dû avoir un électrochoc en enfilant ce maillot, à commencer par les jeunes Collin Sexton (16 points) et David Nwaba  (18 points) qui ont été très en vue. L’avenir n’est pas tout sombre du côté de Cleveland et c’est probablement la grosse party en ce moment dans la ville. Une deuxième victoire sans le King, ça vaut la peine de se la coller.

Jordan Clarkson scores a season-high 24 PTS off the bench for the @cavs! #BeTheFight pic.twitter.com/AT9JF9lxLQ

— NBA (@NBA) November 14, 2018

Pourtant, personne n’aurait parié sur une démonstration des Cavaliers face à une équipe de Charlotte qui s’est déjà positionnée à la cinquième place de la Conférence Est. Menés par Kemba Walker et Tony Parker, on pensait que ce ne serait qu’une simple formalité pour les Hornets et inutile de préciser qu’on a finalement été sur le cul. La faute à un collectif défaillant qui n’avait qu’une obsession : tirer du parking. Et tel un toutou essayant d’attraper sa queue, les hommes de James Borrego se sont obstinés comme des imbéciles pour signer un resplendissant 8/41 derrière l’arceau, yummy ! La raquette de Cleveland n’est pourtant pas réputée pour être la Muraille de Chine mais peu importe, les Hornets voulaient tirer de loin et ils sont restés fidèles à leur idée, l’honneur est donc sauf. Dans tout ça, c’est bien Tristan Thompson qui les remercie puisqu’il a tapé son record en carrières en récupérant 21 rebonds, pendant que Kemba continuait d’alimenter son amant en signant un 2/16 au tir. Oui oui. Le meneur de jeu a beau être l’auteur d’un très bon début de saison, sa réputation d’être un joueur trop irrégulier ne prendra pas fin de sitôt avec une aussi piètre performance. Il a été le symbole de son équipe à arroser sans jamais attaquer le panier, inventant ainsi le nouveau jeu “Hoop is lava“. Cette nouvelle saison a donné une place toujours plus importante au tir à 3-points mais certaines équipes devraient penser à activer les neurones et se rappeler que le basket offre d’autres possibilités pour marquer des points. Enfin, on dit ça, on dit rien.

Ascenseur émotionnel donc ce soir à Cleveland entre les hauts de cœur provoqués par la vue du nouveau maillot et l’agréable surprise du jeu proposé par les locaux. Même sans la moitié du roster, les Cavaliers ont montré qu’il y avait encore un reste de potentiel dans la franchise. Suffisant pour jouer les Finales NBA ? On attend votre avis en commentaire.

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