DeMarcus Cousins et Draymond Green : cette alliance 100% tête de con qui va nous vendre du rêve toute la saison

Le 21 juil. 2018 à 16:15 par Reda Ghaffouli

DeMarcus Cousins Draymond Green
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Signé pour la freaking mid-level exception, DeMarcus Cousins va s’intégrer dans un vestiaire déjà bien en place à Golden State. Surtout qu’il viendra épauler un certain Draymond Green, dans un frontcourt 100% tête de con. Et le show a déjà commencé.

On ne s’en remet toujours pas, donc on continue de le répéter : DeMarcus Cousins a signé pour une saison à 5,3 millions de dollars aux Golden State Warriors. Un ajout pour le moins considérable pour la franchise en quête de three peat. Mais plus que son intégration sur le parquet, ou son retour de blessure, penchons-nous sur le futur duo au frontcourt. Oui messieurs dames, nous allons avoir une paire d’intérieurs composée de Draymond Green et de DeMarcus Cousins. Autant vous dire qu’on ne tient pas en place, avec sans doute deux des plus grandes têtes de cons de l’histoire de la Ligue dans la même équipe. Surtout que le show a débuté dès la soirée de recrutement du pivot. DMC avait en effet parlé avec Stephen Curry, Kevin Durant et… Draymond Green. Il raconte donc au micro de Chris Haynes d’ESPN le pitch de recrutement de l’ailier fort triple champion NBA.

“Draymond avait probablement le pire pitch. Il disait des trucs genre ‘Cous, je suis sûr que nous allons nous battre tous les deux’, et je lui répondais ‘Draymond, bordel. Whoa. Whoa’. Mais Draymond, c’est mon gars. Je le respecte en tant que joueur, et je le respecte en tant que compétiteur. Il est l’un des meilleurs dans la Ligue et juste avec son approche à chaque match, j’ai envie d’avoir ce joueur dans mon équipe tous les jours. Donc, on a parlé, on a un peu communiqué chacun nos attentes, qui étaient de gagner des matchs. Il m’a ouvertement dit que je n’allais pas avoir le même nombre de ballons en attaque et j’en ai rien à… je m’en fiche. C’est la même chose pour moi. L’objectif est de gagner les matchs. Je pense que Draymond et moi allons nous entendre.”

Alors déjà, il faut impérativement revenir sur ce pitch de Draymond Green. Malgré avoir passé quatre ans à l’université, l’ailier fort n’a certainement pas pris de cours en marketing, et ça donne un résultat somptueux. Mais c’est pour cette authenticité qu’on l’aime tant, surtout qu’à la fin le pivot a quand même fini par rejoindre son équipe. Ceci étant dit, le fit sportif entre les deux est naturellement intéressant : les deux sont talentueux, peuvent passer, peuvent élargir du parking, et jouer au poste. Aucun problème de ce côté-là, c’est plutôt sur le tempérament des deux zigotos qu’il faut se pencher. Ni DeMarcus ni Draymond ne sont connus pour être des joueurs faciles à vivre tous les jours, et Steve Kerr aura la lourde tâche de les faire cohabiter dans un même vestiaire. Les deux sont en effet respectivement deuxième et quatrième dans le classement du plus grand nombre de fautes techniques par match. Une stat sublime qui risque de donner lieu à une rivalité certaine entre les deux intérieurs, au jeu de celui qui peut en chopper le plus. Mais visiblement, DeMarcus n’a pas l’air très chaud, avec ses prétentions salariales revues à la baisse.

“Journaliste : Allez-vous avoir une sorte de compteur à fautes techniques tous les deux ?

DeMarcus : Nan, je suis un peu court niveau argent cette année (rires). Je laisse ça à Draymond.”

On le dit et on le répète : on a extrêmement hâte de voir les conneries que nous réservez ces deux-là sur un terrain. Car entre le roster All-Time des Lakers, et ce frontcourt 100% tête de con, on risque passer une saison totalement somptueuse. Allez DeMarcus, tu nous as pourri le suspens pour le titre, t’as intérêt à vendre du rêve en-dehors des parquets.

Source texte : ESPN et The Athletic