Les Cavs donnent le biberon à Boston : 117-104, bienvenue en finale de conférence…!

Le 18 mai 2017 à 05:32 par Bastien Fontanieu

Cavs Celtics LeBron Isaiah
Source image : SB Nation

Pour leur tout premier match en finale de conférence avec ce jeune groupe, les soldats de Boston n’ont rien pu faire face à des Cavs concentrés, reposés et déterminés : Game 1, sans commentaire.

Le score final est peut-être doux avec les Celtics, mais ne vous y trompez pas, la différence de niveau est et était énorme ce mercredi entre les deux franchises au top de la Conférence Est. Avant la rencontre, on se frottait les mains en imaginant bien ce cher Brad Stevens nous trouver quelques solutions d’entrée. Rotations, joueurs mis en avant, systèmes pour contrarier les Cavs, le stratège était aussi curieux que nous. Et comme d’habitude, on se disait : pas de conclusions hâtives sur un Game 1, les ajustements arrivant lors des matchs suivants. Mais malheureusement pour nous comme pour le coach de Boston, cette rencontre de début de série avait davantage l’air d’une preview des 7 prochains jours, plutôt qu’une soirée isolée sur laquelle il ne fallait rien conclure. Dès le premier quart, le train LBJ23 à destination des Finales NBA partait à l’heure et refusait de s’arrêter aux pauses suggérées. Tchou-tchou, accompagné par un Kevin Love de gala, notre cher LeBron se rappelait quelques bons souvenirs en faisant chauffer le moteur en plein TD Garden, Tristan Thompson faisant le ménage des deux côtés du terrain afin d’assurer ce point primordial mentionné par James et Tyronn Lue en sortie de victoire : l’énergie.

Oui, c’est bien l’énergie que les champions en titre devaient déployer d’entrée, afin d’envoyer un message déprimant aux Celtics, afin de tenir le regard avec les Warriors dans la conférence opposée, afin de ne pas se laisser aller malgré le 8-0 de ces Playoffs. Avec 10 jours de repos dans les cannes, le manque de rythme et la flemme auraient pu se glisser dans les rangs de Cleveland, mais pas tant que le numéro 23 est en vie et sur deux jambes. Chef d’orchestre ultime et au sommet de son art, LeBron mettait ses petits copains en bonne condition et laissait la branlée de la première mi-temps (61-39) se transformer en petite mixtape du dernier quart-temps. Car après avoir laissé Kéké Love se régaler en lâchant un ou deux majeurs sur Kelly Olynyk sa meilleure pote, James s’offrait le “moneygarbagetime” en isolation, histoire de définitivement clouer le cercueil de Boston. Une pépite en iso pour Gerald Green, une pour Isaiah, une pour Crowder, une pour Bradley, en affirmant qu’il ne se sentait “pas si bien que ça” (true story) après la rencontre, LeBron s’essuyait le front avec la main droite et les fesses avec les défenseurs de Beantown. Un Game 1 conclu par 38 points à 14/24 au tir, comme pour prévenir tout de suite que la série sera courte pour nos amis les Celtics.

Une réaction sera attendue à Boston pour le Game 2 qui aura lieu ce vendredi. Brad Stevens va devoir s’ajuster, Isaiah Thomas devra être plus agressif, tout le groupe aura une meilleure carte à jouer. Mais pour leur tout premier match en finale de conférence, face aux champions en titre et un monstre intouchable, les Celtics ont vite compris la différence de niveau avec Washington : don’t fuck with the King.

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