Les notes du match Wizards – Clippers : de la bonne fumette pour Washington

Le 19 déc. 2016 à 01:16 par Bastien Fontanieu

Wizards
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Dans la victoire de Washington face à l’ennemi du soir californien (117-110), quelques joueurs se sont fait plaisir et d’autres ont sombré dans l’oubli. Du bien, du moins bien, du cheum, du fun, on regarde ça tout de suite dans les notes du match.

Washington Wizards

  • Markieff Morris (8) : le grand kif, ce Kieff. D’abord ultra-frustrant avec des fautes à la con et un Blake Griffin qui lui en mettait plein la bouche avant la pause, Momo a retourné l’échiquier et en a ensuite fait voir de toutes les couleurs aux Clippers grâce à son beau jeu mi-distance. Un poster très sérieux sur Marreese Speights, une bonne défense en fin de match, le schizophrène ultime, 23 points à 10/17 au tir, kieffant.
  • Otto Porter (6,5) : discret dans ses statistiques mais tellement utile pour toutes les petites choses qui te font gagner des matchs. On l’a d’abord vu soûler J.J Redick avant de venir faire les rotations lorsque Gortat faisait pas son boulot, et il a arrosé tout ça de quelques interceptions et de rebonds offensif. Pas fou, mais comme il faut, en otto-pilotage.
  • Marcin Gortat (5) : il a le mérite d’avoir boxé DeAndre Jordan tout au long de la rencontre, ce qui n’est pas facile même quand on s’appelle le Marteau Polonais, mais Kratos nous a quand même bien soûlé à ouvrir des Champs-Elysées et des Vaugirard dans sa raquette. Manque de communication sur les écrans, manque de discipline sur ses attaquants, manque de cheveux, manque de tout. Mais de l’énergie.
  • John Wall (9) : un de nos John Wall préféré. Mais si, quand Jean ne fonce pas dans le Mur, c’est tout de suite un régal pour ses coéquipiers, son coach et ses fans. La preuve ? En voyant Bradley Beal chaud comme une baraque à frites, le dragster l’a gavé de ballons comme une oie et Bébé s’est offert la quarantaine. Dès l’ajustement des Clippers, il a agressé pour punir leur repli dégueu. Sale aux lancers et une faute technique, mais fabuleux dans le money-time, John Wall Star.
  • Bradley Beal (10) : paraît que son maillot a brûlé entre ses mains quand il a voulu l’enlever dans le vestiaire. Complètement possédé et avec une équipe qui faisait le taf pour le nourrir, Bradley a renvoyé Austin Rivers à l’internat et donné des migraines au staff entier de Los Angeles. L’addition ? 41 points à 13/23 au tir, 6/10 de loin et 9/11 aux lancers. Responsable du retour des Wizards dans la partie, et de loin son meilleur match de la saison. En plein dans le Beal.
  • Daniel Ochefu (2) : un des plus grands moments de sa carrière, lorsqu’il est entré en jeu et tout le monde s’est demandé si le mec venait du public. Trois grosses fautes en 9 minutes, on appelle ça une Danny Fortson.
  • Andrew Nicholson (3) : Droopy aurait pu tabasser le second cinq des Clippers, mais au lieu de ça c’est Mo Speights qui s’est régalé et a empêché Drew de se faire plaisir au poste. Pire +/- de son équipe, ce sera tout.
  • Trey Burke (4) : pour une fois qu’il n’a pas représenté son nom de famille, c’était honnête. Propre au tir mais encore des lectures trop aléatoires, allez on va dire que pour faire souffler Wall le taf a été fait. Trey Boarf.
  • Marcus Thornton (4) : forcé à devoir terminer son brunch chez Burger King plus tôt que prévu à cause de l’horaire du match, Mahkss a mis ses shoots, pris ses rebonds, digéré son Whopper et été correct.
  • Tomas Satoransky (2) : huit minutes sur le terrain, à essayer d’éviter les fous sur le parquet pour ne pas choper leur bêtise. Courage mon grand, courage.
  • Jason Smith et Sheldon McLellan (0) : n’ont pas joué
  • Scott Brooks (5) : un excellent travail de spectateur, comme souvent. On est méchant, Scottie a tout de même réussi à out-coach Doc Rivers, ce qui n’est pas rien pour celui qui a mené les Clippers à tant de Finales. Quelques systèmes mystères en sortie de temps mort, merci John Wall pour avoir assuré le boulot.

Los Angeles Clippers

  • Luc Mbah a Moute (4,5) : le pauvre, blessé à l’épaule il ne devait pas jouer, et au lieu de ça il a été un des seuls à se donner en défense. Compliqué quand le reste de ton équipe se croit déjà à la Maison-Blanche.
  • Blake Griffin (8) : d’abord très propre et agressif en première mi-temps, notamment à mi-distance où il a souvent puni les Wizards, Blake s’est ensuite enfoncé dans une sorte de spirale infernal et il n’a pas su s’en sortir. Dominé par Markieff Morris, absent dans le money-time, alors que Chris Paul était en galère il aurait dû step up et au lieu de ça il a plutôt fucked up. Schizo comme Momo, mais dans le mauvais sens pour une fois.
  • DeAndre Jordan (7) : s’est régalé comme un tonton au barbecue du dimanche en allant claquer ses 13 points et 17 rebonds, mais avec 117 points encaissés par son équipe et des lancers cruciaux manqués, DJ n’a pas pu impacter autant que ses stats laissent penser. Note positive quand même, car son 0/2 dans le money-time a offert du poulet gratos au public du Verizon Center. Si si, on vous jure.
  • Chris Paul (6,5) : blessé à la main en début de match ? Difficile à dire, mais CiPi n’a pas été assez agressif, il a tenté de mettre tout le monde dans de bons spots sauf qu’au moment où ça chauffait le général a plié les gaules et laissé la maison en feu. Mauvais délire, surtout qu’en face John Wall l’a bien fait suer dans le dernier quart. C’est rare quand Popol tire à 6/15 dont 1/5 de loin, mais c’était le cas ce dimanche et Los Angeles ne pouvait pas faire avec.
  • J.J. Redick (7) : en feu fans le troisième quart, il a grandement participé à la bonne passe des siens et réussissait presque à tenir le regard avec Bradley Beal. Problème, lui aussi s’est frustré en fin de rencontre et a passé le reste de la soirée à regarder le sniper des Wizards enfiler des filoches. Quand t’es un pro du catch and shoot en sortie d’écran et que tu vois le mec d’en face en planter 41 ainsi, ça la fout mal.
  • Wesley Johnson (4) : comme pour LMAM, Wes a tenté de défendre pendant quelques minutes avant de se rendre compte que Doc n’en avait tout simplement rien à foutre. Pourquoi ne pas le mettre sur Markieff Morris en fin de match ? Ah bah non, pas une assez bonne note sur 2K17.
  • Marreese Speights (7) : Mo Buckets a fait son job comme un grand, en scorant à outrance en sortie de banc et en étant propre. S’est mangé un vilain poster sur la tronche signé Markieff, mais cela ne l’a pas dérangé plus de trois secondes. Derrière, il a enchaîné avec ses paniers faciles.
  • Austin Rivers (4) : c’est con, car il était bien en rythme et offrait un scoring précieux aux Clippers vu que Jamal Crawford était off, mais quand il a été envoyé en pèlerinage sur Bradley Beal, Austin n’est revenu qu’avec de l’eau bénite et six fautes. Torture chamber pour Rivers, et en bonus il a vu son daron se faire expulser de son boulot devant tout le monde. Pas cool, surtout avant Noël. Comment va faire Austin sans Papa ?
  • Raymond Felton (1) : forcé à devoir terminer son brunch chez Burger King plus tôt que prévu à cause de l’horaire du match, Raymond a mis son short, largué une caisse en rentrant en jeu, loupé ses trois tirs et commandé une Cannibale en sortie de défaites. XXL, dans tous les sens possibles et imaginables.
  • Jamal Crawford (3) : on le paye une blinde pour qu’il mette des points en sortie de banc, et Jamal a fait tout l’inverse. Balles perdues (quatre), maladresse (2/6 au tir) et une non-agressivité assez chelou pour un joueur habituellement chaud de nature. Reviens vite, Tchamal.
  • Brandon Bass, Paul Pierce et Alan Anderson (0) : n’ont pas joué, dommage on voulait Pierce qui lâche un I CALLED GAME après un lay-up main droite.
  • Doc Rivers (0,5) : dans la famille des génies, on voudrait le Doc. Six points de retard à 70 secondes de la fin, et l’autre il a l’intelligence de se faire exclure et donc de boucler le match pour son adversaire. Aucun système en sortie de temps-morts, aucune énergie donnée à ses joueurs qui s’en foutaient en défense, le mec a réussi à faire passer Scott Brooks pour un clair winner alors qu’il ne faisait qu’applaudir John Wall. On lui met un demi-point, parce qu’il s’est ramené au match à l’heure et qu’il nous a confirmé à tel point il retenait les leçons. Insupportable, et ça continue.

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