Dwight Howard met le verrou sur DeMarcus Cousins : sympa le nouveau mur des Hawks

Le 01 nov. 2016 à 04:51 par Bastien Fontanieu

Dwight Howard
Source image : NBA League Pass

Si les Hawks ont signé le pivot aux épaules XXL cet été, c’était pour ce genre de rencontre. Lors de la venue de DMC à Atlanta hier soir, Dwight a fait un sacré boulot et permis à sa franchise de rester invaincue.

Le postulat était tellement évident les années précédentes que ça en devenait presque ridicule. Un grand intérieur est en visite à la Philips Arena ? Attention au carton offensif. Car même si Al Horford apportait une mobilité exceptionnelle et des rotations précises depuis ses débuts en NBA, son manque de taille et d’intimidation physique jouait souvent des tours aux Hawks, qui se faisaient littéralement martyriser sous les arceaux avec fréquence. Du coup, en intégrant Dwight Howard dans la nouvelle dynamique du groupe cet été, on demandait à voir comment le vétéran allait pouvoir combler les besoins d’Atlanta, dans ce secteur si important qu’est celui du jeu intérieur. Derniers de la Ligue au rebond offensif, borderline au contre et trop timides dans la provocation des lancers, les Hawks devaient changer du tout au tout et cela allait forcément passer par leur nouveau pivot. Et bien bonne nouvelle pour les fans, ce qu’on peut déjà voir sur les trois premières rencontres dont celle d’hier soir, c’est que Dwight s’est déjà bien intégré au système local et que son impact se ressent déjà dans les performances de l’équipe.

20 lancers tentés ? Si Howard n’en a mis que 8, sa simple présence a mis les Kings dans une situation plus que délicate au niveau des fautes. Et 14 points à 6/16 au tir pour DeMarcus Cousins ? Il convient de féliciter le travail collectif des Hawks sur cette rencontre, car le manque de productivité de Boogie n’était pas uniquement dû au travail de Dwight. Mais si le monstre de Sacramento n’a pas pu trouver son rythme, a pris autant de tirs extérieurs (1/5 à trois-points) et semblait globalement frustré par cette rencontre, ce n’était pas à cause de la température de la salle ou les animations d’Halloween proposées entre chaque temps-mort. Devoir se coltiner un mec comme Howard, c’était une autre paire de manche en comparaison avec un Horford bien plus axé sur le jeu extérieur. Du coup, que ce soit Kyle Korver en mode ficelle suite à un rebond offensif de Dwight, ou Dennis Schröder en contre-attaque après un contre de son pivot, les Hawks ont pu pleinement profiter de leur nouvelle acquisition, et cette performance était assez symbolique de ce que cette arrivée devait représenter. Loin d’être aussi dominant qu’avant, un sourire rangé dans la poche arrière mais une productivité sérieuse sur son temps de jeu, D8 a fait ce qu’il lui était demandé et cela change déjà la donne pour une franchise habituée à se faire tabasser sous les arceaux. Limiter Boogie à un tel total, cela n’arrive pas tous les jours.

Face à Washington la semaine dernière, c’est John Wall qui avait dû passer sa soirée à l’extérieur, par crainte de se rentrer dans un mur humain. Face à Sacramento hier soir, c’est Cousins qui a dû modifier son jeu et changer le scénario de son équipe. Les débuts de Dwight à Atlanta sont déjà une réussite, en attendant davantage d’automatismes par la suite.