Metta World Peace aurait pu “tourner à 15 ou 20 points la saison passée” : et si ma tante en avait…

Le 04 août 2016 à 18:45 par Giovanni Marriette

C’est notre petit plaisir à tous lorsque le réveil sonne chaque matin. Aller faire un tour sur les sites US afin de dénicher les perles de quelques uns de nos idoles, apercevoir un Latrell Sprewell qui voudrait nourrir sa famille ou un Hasheem Thabeet prêt à s’asseoir enfin sur la NBA. A ce petit jeu-là c’est Metta World Peace qui l’emporte aujourd’hui. Ce dernier a envoyé du gros lourd cette nuit histoire de se mettre bien devant les patrons qui cherchent du sang neuf. Sauf que le sang de MWP n’est pas neuf, sauf que personne ne croit à ses conneries, mais c’est aussi pour ça qu’on l’aime.

Metta World Peace a beau être un ancien Defensive Player Of the Year, un joueur ayant tourné jadis à quasiment 25 points par match et un membre éminent à cinq reprises d’une All-NBA Team (2003, 2004, 2006, 2009 dans les “Defensive”, All-NBA Third Team en 2004), il est surtout pour le grand public un mec ayant changé deux fois d’identité, ayant démoli un supporter en tribune en 2004 et se dirigeant tranquillement vers ses 37 ans, avec les rhumatismes qui vont bien. Ses 5 points à 31,1% en 35 matchs la saison passée avec les Lakers sont d’ailleurs là pour prouver le faible impact que l’ex Ron-Ron peut aujourd’hui avoir en NBA, mais le free agent n’est évidemment pas de cet avis et croit qu’il peut toujours dominer en 2016. Pour preuve cette interview sublime donnée à ESPN et Ian Begley, sans contestation possible la plus belle quote du mois de juillet :

Ian Begley : “Prévoyez-vous toujours de jouer la saison prochaine ?”

MWP : “Bien-sûr, la NBA est toujours ma priorité.”

Ian Begley : “Êtes-vous en contact avec des franchises NBA ?”

MWP : “J’attends les demandes. Je suis toujours capable de jouer. Je peux jouer mec, ce n’est même pas une question que l’on devrait se poser. Simplement, parfois vous ne faîtes pas partie des plans. Qu’est-ce que je devrais faire ? Je ne vais pas me laisser abattre, je suis obligé de faire avec. Donc si je ne joue pas assez comme cette année avec les Lakers alors que j’aurais pu tourner tranquille à 15 ou 20 points par match si j’avais joué plus, et bien je ferai avec et je supporterai mon équipe.”

Difficile de dire si c’est l’égo, la bêtise ou la drogue qui fait dire à notre ami qu’il aurait pu envoyer du lourd la saison passée, arguons tout simplement que même Kobe galérait à marquer 20 points par match et cela en prenant une trentaine de tirs tous les soirs. Mais Metta pense probablement que son tir est plus sûr que celui du Mamba et qu’avec une utilisation plus intelligente de ses talents, les Lakers auraient pu prétendre à un bien meilleur destin.

Le message sera peut-être entendu par un GM aimant au moins autant la défonce que l’ex-Laker mais une chose est sûre, le joueur est aujourd’hui sans franchise et tout ça semble lui monter à la tête autant que le soleil californien. Pour notre part on signerait tout de suite pour l’arrivée du gars en Pro A et un nouveau changement de blase. Parce qu’un Jean-Michel Caviar qui débarque à Boulazac, ça vaut tout l’or du monde.

Source texte : nbcsports.com

Source image : sports-kings.com