Jason Williams aime ses copains à la télé : “Personne ne voulait de Barkley car c’était un loser”

Le 25 juil. 2016 à 07:42 par Bastien Fontanieu

Jason Williams

Il a toujours été franc, honnête et donc vu comme un pétard ambulant chaque fois qu’il s’exprimait, mais Jason Williams reste cette grande gueule qui aime dire tout haut ce qu’il pense : surtout aujourd’hui, à 40 ans et des poussières.

Zéro filtre, aucun, nada, voilà comment pourrait-on décrire l’ancienne légende des Kings, avec tout le respect qu’on a pour le Heat, Memphis ou les autres franchises pour lesquelles il a joué. Depuis son plus jeune âge, Jason a appris à bomber le torse et assumer ses propos, sans forcément bombarder conneries sur conneries au quotidien mais au moins se sentir droit dans ses pompes et ne pas reculer face aux critiques. Du coup, aujourd’hui, quand on sait qu’il a dépassé la quarantaine et qu’il n’a plus le moindre média pour lui foutre la pression, le moindre filtre qui existait encore un peu il y a quelques années est désormais disparu, pour laisser place au Williams 100% pur jus. Et quand on lui demande ce qu’il pense de l’affaire entourant Kevin Durant, ses mots sont bien évidemment sublimes. Une petite dédicace à Charles Barkley, qui fera probablement plaisir à la star de TNT puisque les termes employés sont particulièrement élogieux… Alors, t’aurais fait quoi Jason, si t’étais dans les pompes de KD ?

Oh bah déjà, on peut pas me mettre à son niveau, ça c’est la première chose. Mais si j’étais Kevin Durant et que c’était ce choix qui me plaisait, et bien c’est ce que j’aurais fait. Je n’aurais pas pris de décision basée sur les préférences de qui que ce soit d’autre, et on dirait qu’il a agit ainsi depuis huit ou neuf ans. Vous savez, il faut prendre soin de soi avant toute chose et faire en sorte que vous soyez heureux au final. Franchement, tous ces gars comme Barkley qui affirment qu’ils n’auraient pas fait la même chose à l’époque, et bien ils n’étaient jamais agents libres à l’époque… genre ils avaient pas trop le choix. Et personne ne voulait de son cul (Barkley) dans son équipe car c’était un loser. Voilà mon avis.

Ce qui est assez cool avec Jason, c’est qu’à la différence de certains anciens joueurs qui ont besoin de sortir des blasphèmes afin d’obtenir un peu d’exposition médiatique, lui agit ainsi H24. Il se fout de savoir s’il sera cité, pas cité, le vétéran continuera à prendre soin de sa famille et ira jouer chaque dimanche afin de lâcher quelques magnifiques passes en transition. Maintenant, concernant Barkley, il est clair que le dossier Philly et son divorce avec les Sixers n’était pas des plus beaux, tout comme la fin de carrière aux Rockets où la quête d’une bague était malheureusement ratée alors que Houston venait de dérouler deux années de suite. Le plus grand changement s’opère donc au niveau de la free-agency, où les générations sont totalement différentes : aujourd’hui, la flexibilité et la possibilité de garder ses options sont des points majeurs, alors qu’agir ainsi n’était pas bien vu il y a quelques années. Les réseaux sociaux qui débarquent, les câlins entre copains-adversaires avant chaque rencontre, les circuits AAU partagés, tout ça contribue à un contexte différent et qui fait que certains quinquas ont du mal avec ce type de décision.

Hâte de voir la réaction de Chuck concernant les propos de J-Will, lui qui n’utilisera probablement pas l’argument bidon de la bague pour bétonner sa position. Beh oui, souvenez-vous, Jason était bien là au Heat en 2006… avec Dwyane Wade et compagnie.

Source : DYSTNow

Source image : Big Lead