Les notes du Game 2 des Finales : can’t forget about Dray !

En direct de l’Oracle Canapé où la vue était imprenable sur l’écran du NBA League Pass, les notes ont été rassemblées et les tartes distribuées pour ceux qui ont flingué leur Game 2… ou bien cartonné leur soirée à Oakland. Hop hop hop, tout le monde en rang : c’est l’heure du conseil de clash.

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Golden State Warriors

Stephen Curry (7) : N’a pas eu à forcer son talent, et c’est sans doute ça le plus flippant. D’autant que c’est peut-être dans ce rôle qu’il est le plus écoeurant, celui de cerise sur le gros marbré que sont les Warriors. Avoir un MVP en guise d’ultime friandise, ce n’est même plus du luxe ou de la gourmandise, mais le signe que la Ligue peut vraiment commencer à flipper. Messieurs de Golden State, votre dynastie, vous la prendrez avec ou sans chantilly ?

Klay Thomspon (7) : A mis dedans, défendu, mis dedans, défendu, raté, défendu, mis dedans. Du Klay dans le texte. Sans forcer, sans douter. Allez, pour pinailler, quelques balles perdues à regretter (valable pour Stef), mais on parle plus là d’un péché mignon que d’un vrai frein au coup de balai.

Harrison Barnes (6) : Discret, un poil maladroit, mais essentiel au jeu des Dubs. Permet de jouer petit sans perdre en densité physique ni impact défensif.

Draymond Green (8) : Le meilleur playmaking four de la ligue. Celui qui donne des repères à GS quand il fallait commencer à s’y mettre, un floater et une passe lobée pour Bogut. Hyper-actif, mais tellement concentré. On le préfère tellement quand il est bien luné comme ça. Et quand en plus, il plante de loin, il commence à ressembler à un MVP des finales.

Andrew Bogut (7) : L’ancre défensive des Dubs. Ses 4 contres dans le premier quart-temps ont lancé le rouleau compresseur.

Shaun Livingston (7,5) : Incroyable de vision de jeu, de passe, de sens du jeu. Peut-être le plus gros QI basket de Golden State, et ce n’est pas peu dire.

Leandro Barbosa (7) : Parfait dans son rôle de dynamiteur-accélérateur-de-particules en sortie de banc. Utilisé sur le tard dans ce match, il a tout de même la capacité à accélérer, comme si c’était encore possible, le jeu et l’intensité des siens.

Andre Iguodala (7,5) : 4 points à la mi-temps, mais un +/- de 17. 7 points à la fin, mais un +/- de 28, le meilleur du match. C’est dire son importance dans le jeu. En même temps, quand on est le meilleur défenseur (avec Kawhi) de la ligue sur LeBron, et qu’on ne fait quasiment aucune erreur en attaque… Toujours en course pour un doublé de MVP des finales. Andre 3000.

Festus Ezeli (6) : Grosse grosse entrée, tout en puissance et biceps.

Mareese Speights, Brandon Rush et Ian Clark : entrés quand le match était déjà fini. Non notés.

Steve Kerr (7) : Rien à dire. A fait les bonnes rotations, aurait peut-être même pu faire appel à son banc plus tôt. Mais bon, il a sans doute compris aussi vite que les Cavs qu’il aurait tout le quatrième pour les laisser gambader.

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Cleveland Cavaliers

Kyrie Irving (3,5) : Très agressif d’entrée, puis… Semble plus chercher à mettre ses points, à jouer pour lui, qu’à faire tourner son équipe (et on ne parlera pas de sa défense pour rester poli). On veut bien que LeBron soit le vrai meneur de cette équipe, mais Kyrie doit trouver sa place. Et vite, sous peine de sweep.

J.R Smith (4) : Le bon Gérard, c’est celui qui voit un panier, qui tire… et qui met dedans. Celui qui rate, c’est le mauvais, le déconcentré. Résultat ? Des rotations un peu molles, des oublis défensifs et des signes de découragement trop évidents. Triste.

LeBron James (7) : Ses lectures de jeu sont toujours aussi impressionnantes, le mec connait mieux le jeu que la moitié des coachs NBA. Souci, dès que ça ralentit et qu’il a Iggy dans les bras, son efficacité diminue de moitié. LepassiBron James quoi. D’autant qu’il n’a pas le shoot mi-distance pour se recréer de l’espace. Mais encore une fois, sa puissance et sa détermination sont sans égales. C’est lui qui remet un minimum les Cavs dans le match en fin de première mi-temps. Bon, en deuxième en revanche, faut pas déconner, même le King a abdiqué.

Kevin Love (5) : Se prendre un coup de coude et être sonné dès le deuxième quart-temps, ça s’appelle minimum une circonstance atténuante. Mais tout de même, on attend toujours plus de Kevin. En attaque, comme dans le combat. Love met ses trois dans le coin, se place bien, mais pour le reste, en défense comme dans le combat, même si ces domaines n’ont jamais constitué son point-fort, quand même, c’est une Finale, il s’agit de se faire violence. Comme prévu, à l’envie comme au dynamisme, Draymond Green est en train de le manger.

Tristan Thompson (4,5) : Dominé au rebond et inutile en attaque. Voire contre-productif, puisqu’en restant prêt du panier, il permet à Bogut de protéger son cercle sans se soucier des 3 secondes.

Matthew Dellavedova (4) : Maladroit, et discret. N’a même pas plongé, c’est dire.

Iman Shumpert (3) : Jefferson est apparu plus tranchant et motivé que lui, c’est dire. Sa note vaut aussi pour sa coupe de cheveux.

Richard Jefferson (7) : Vieux, usé, fatigué ? Peut-être, mais pourtant, il sait se rendre utile comme quasiment aucun de ses coéquipiers. En vrai vétéran. De la défense, deux trois attaques du cercles, et toujours un bon placement.

Channing Frye (5) : Dans son rôle, voire même plus. On ne l’attendait pas à ce niveau en défense, puisqu’il a été correct durant les 3 minutes que Lue lui a accordé.

Timofey Mozgov (5) :  Aurait pu servir au rebond. Aurait pu. Au lieu de ça, Tina Fey est rentré dans le garbage time pour mettre des écrans aussi large que la Russie une fois le match déjà démantelé.

James Jones, Mo Williams et Dahntay Jones : entrés quand le match était déjà fini. Non notés.

Tyronn Lue (3) : A vite pris beaucoup de temps-mort pour essayer d’endiguer la vague. Ensuite, il a fait comme son équipe : couler. Aurait pu tenter une zone, faire rentrer Mozgov plus tôt, voire Delly, mais s’est contenté de regarder. Petit Lue va devoir faire des choix, que ce soit au niveau de ses rotations (vu que son meilleur cinq défensif ne contient ni Love, ni Kyrie), ou au niveau tactique, à proprement parler. LeBron va sans doute lui en toucher deux mots dans l’avion de retour pour l’Ohio.

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Voilà pour ce Game 2 des Finales NBA, avec un premier jet qui annonce déjà la couleur pour la suite. Ce mercredi, on ressort les jumelles et on espère avoir un peu plus de matos côté Cavs, sinon ça sent les heures de colles pendant tout l’été…!

Source image : Pinerest