Kevin Durant plante le dagger de la nuit pour transformer l’Oracle en église : silence complet !
Le 17 mai 2016 à 07:01 par Bastien Fontanieu
Il fallait bien que quelqu’un se charge de terminer les Warriors, histoire d’éviter un miracle dont Curry et ses potes sont généralement capables à la maison : maladroit dans le dernier quart, KD a finalement rentré le gros tir dont le Thunder avait besoin.
En première mi-temps, c’était plutôt lui qui gérait le scoring, pendant que Russell s’occupait de distribuer les offrandes. Puis, en sortie de vestiaire, Westbrook activait le mode vénère et on voyait du coup un Durant moins agressif, moins en rythme, plus hésitant sur ses prises de positions offensives. Une tendance qui se confirmait d’ailleurs dans le dernier quart, puisqu’Andre Iguodala était envoyé en mission-kamikaze sur l’ailier affin de le stopper, une stratégie payante au début en voyant Kevin tirer à 2/11 dans le money-time. Et forcément, avec un KD qui enchaînait les fonds d’arceaux allié à une équipe de Golden State concentrée sur son retour, le train à destination de Kevin-N’est-Pas-Clutch se faisait griller à 8 kilomètres. De quoi frustrer le bonhomme, conscient qu’il avait martyrisé Iggy en saison régulière et qu’il ne devait pas perdre confiance. Grâce à l’aide de ses coéquipiers, qui feront comme lui le boulot en défense sur ce dernier quart irrespirable, Durant se retrouvait avec une occasion en or dans ses mains. Trois points d’avance, dernière minute à jouer, l’opportunité d’éteindre l’Oracle Arena alors que les clés sont conservées depuis près de deux ans par les autochtones. Petit move d’hésitation, petit dribble pour se redresser et élévation à apprendre dans toutes les écoles : cette fois Andre était trop loin, ou du moins humain, ne pouvant stopper l’ailier dans sa démarche. Une ficelle qui imposera un silence lourd et rare dans cette arène pourtant si bruyante habituellement, mais qui devait faire face à la réalité du numéro 35. En isolation dans les dernières minutes, il y a moyen que le type soit brutal. Game 1 en poche, direction l’hôtel pour reposer le poignet.
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