Le classement TrashTalk des meneurs 2015 : John Wall, 4ème position !

Voici le jeu préféré des fans de basket, chaque mois, chaque semaine et chaque jour de… chaque année ! Il fallait bien que TrashTalk balance la sauce sur les monstres dominants de la NBA, ce que nous faisons aujourd’hui en classant les meilleurs meneurs en activité. On continue en 4ème position, avec Monsieur John Wall également connu sous le doux nom de Jean Mur.

Comme d’habitude, et comme pour chaque hiérarchie qui se retrouve imposée devant les yeux de nos chers lecteurs, des critères bien spécifiques ont été choisis afin de départager les bêtes évoluant dans les peintures actuelles. Au programme, 6 catégories qui permettent d’obtenir une note générale, celle qui crée le classement final poste par poste. Il y a le bilan collectif, qui reprend le parcours de la franchise l’an passé et permet de voir l’impact qu’a eu un joueur sur le résultat du groupe. Il y a également les statistiques individuelles, baisant les pieds des joueurs les plus gourmands et redressant ceux qui seraient timides de la feuille. Puis vient l’arsenal offensif ainsi que celui défensif, deux catégories distinctes qui permettent de voir si un joueur domine réellement sur une partie du terrain ou bien s’il cartonne sur les deux. Enfin, le mental se posera sur le QI basket et le leadership de chacun, sans oublier la capacité à rester focus quand la pression monte et le karma tourne. Petit bonus ? Les points TrashTalk ! Qui pourrait s’asseoir à la table de Gary Payton, qui pourrait tenir le regard avec Rasheed Wallace, un classement TT ne serait pas un vrai classement sans le décompte des fautes techniques et autres barfights.

Et bien évidemment, vos avis sont les bienvenus en cas d’accord ou de désaccord. Vous êtes prêts ?
Tant mieux, car on analyse tout de suite le boss des Sorciers, John Wall !

Bilan collectif : 8/10

Après un début de saison très solide (22-9 au 30 décembre), les Wizards ont connu un début d’année 2015 plus tendu pour carrément perdre pied à cheval sur fin janvier et début février (5 défaites d’affilée) et finir ce même mois de février avec 3 victoires pour 9 défaites ! Les hommes de la capitale se sont ensuite repris au cours du mois de mars pour finir l’exercice avec un bilan honorable (46-36) et la 5ème place de l’Est. En Playoffs, Washington et Wall se remettront dans le droit chemin pour de bon en sweepant avec autorité des Raptors décevants. Mais en demi-finale de conférence, le collectif huilé des Hawks et une blessure à la main pour l’ami John mettront un terme à la saison des Wizards.

Statistiques individuelles : 8/10

17,6 points à 44,5% au tir dont seulement 30% derrière l’arc mais accompagnés de 10 passes décisives, 4,6 rebonds et 1,7 interception. Sur l’exercice 2014/2015, John Wall a scoré moins de points que sur le précédent mais il a clairement plus voulu faire jouer au maximum ses partenaires – par exemple Bradley Beal ou ses intérieurs – et ainsi s’impliquer à fond dans son rôle de meneur en finissant deuxième meilleur passeur de la NBA. Et n’oublions donc pas que le garçon fait partie des meilleurs rebondeurs parmi les postes 1 de la ligue ce qui nous donne un joueur en double-double de moyenne et capable de bien noircir toutes les cases d’une ligne de stats. Avec un tout petit peu plus de points marqués et un meilleur pourcentage à 3-points, c’est un 9 sans problème mais nous en resterons à 8 pour cette fois.

Arsenal offensif : 8/10

Comme l’indique sa ligne de stats, John Wall doit progresser en ce qui concerne son shoot et notamment à 3-points où sa réussite est encore très insuffisante pour faire de lui une arme fatale. Car sinon, la panoplie offensive du numéro 1 de la Draft 2010 est extrêmement complète et de très haut niveau. Ce joueur – qui a toujours été très hautement considéré pour ses aptitudes physiques de sur-athlète plus que pour ses capacités techniques – est en train de devenir un meneur haut de gamme : il est difficile à stopper lorsqu’il drive vers le cercle, il plante de mieux en mieux à mi-distance, il distribue parfaitement le jeu tout en dictant le tempo des matches et il n’a pas peur de prendre ses responsabilités en fin de rencontre.

Arsenal défensif : 8/10 

John Wall mesure 1m93 et pèse environ 90 kilos. Il est plus rapide que la lumière, il est puissant et armé d’une grosse détente ainsi que de mains agiles. Physiquement, Wall est donc parfaitement équipé pour poser des problèmes en défense à son adversaire direct. Même s’il a un peu de travail à faire pour être encore plus régulier, ce bon John semble déjà avoir bien compris l’importance de défendre dur chaque soir, de ne pas laisser le meneur adverse se déplacer tranquillement ou prendre trop de tir sans contestation ce qui est déjà beaucoup mieux qu’une grande partie des postes 1 titulaires en NBA.

Mental : 8/10

John Wall est un ambitieux qui a une grande confiance en lui voire un gros melon… Il ne doute jamais et est sûr d’être le meilleur mais il fait également preuve de grosses qualités de bosseur. Cela se voit depuis son arrivée dans la Grande Ligue, Wall s’entraîne et insiste sur ses points faibles afin de devenir le plus fort. Dans ce sens, son ambition et son gros melon peuvent être considérées comme des atouts. Sinon, nous parlons ici d’un joueur qui n’a pas peur de l’adversité, qui n’est pas du genre à baisser les bras quand son équipe est menée et qui s’affirme de plus en plus comme un vrai leader.

Points TrashTalk : 8/10

Il n’hésite pas à clamer que lui et son pote Beal forment le meilleur backcourt de NBA et se permet même de remettre Dion Waiters à sa place lorsque ce dernier s’enflamme. Il n’hésite pas à crier publiquement son indignation lorsque Reggie Jackson signe le même contrat que lui car il ne trouve pas ça normal. Il ne baisse jamais les yeux quand un adversaire tente de lui rentrer dedans que ce soit verbalement ou physiquement. Bref, tout cela valait bien un petit 8 en points TrashTalk.

Moyenne : 8/10

Les plus observateurs d’entre vous auront remarqué qu’il s’agit de la même note moyenne que Kyrie Irving mais que le Wizard est 4ème alors que le Cavalier n’est “que” 5ème. Comment avons-nous départagé ces deux bijoux de meneurs ? C’est assez simple et voici le raisonnement : l’ami Kyrie a pour lui le bilan collectif et un arsenal de scoreur plus développé, plus soyeux mais il doit aussi beaucoup de ses résultats collectifs de la saison dernière à la présence d’un certain LeBron James dans son équipe. En face, John Wall est le franchise player des Wizards. Il y a plus de choses qu’il doit faire par lui-même et il présente d’ailleurs clairement un profil de meneur plus complet, plus leader. Donc même si ces deux joueurs sont très proches – à égalité en termes de notes – c’est bien le boss de Washington qui a hérité de la 4ème place au détriment du lieutenant de Cleveland.

5ème position : Kyrie Irving

Source image : nba.com