La Voix du Street : TrashTalk débarque sur ton playground !

Le 07 déc. 2014 à 21:42 par Nathan

La NBA, c’est bien gentil, ça saute haut, ça court vite, c’est costaud. Mais pour nous, simples mortels, le basket se vit chaussures aux pieds et short noué, pas en matant les superstars sur son canapé. Et ce n’est pas un scoop si, à côté du basket en club, là où on prend un kiff monstrueux, c’est sur un playground.

Du coup, chez TrashTalk on a décidé de donner plus de voix aux amateurs de basket de rue. LD17 Prod nous propose une nouvelle chronique vidéo et dossier, où on essayera de comprendre, via des interviews de ballers, ce qui pousse les fans de basket à transpirer sur du bitume, dans le froid ou sous un caniar pas possible. Pour cette première, LD17 Prod nous envoie un joli mix qui respire le panier déglingué et le filet arraché, tandis qu’on retranscrit une interview (prise par lui aux abords d’un playground de Saint-Maur) où le bonhomme interrogé nous explique pourquoi, malgré son club du VGA Saint-Maur, il aime venir jouer dans la rue. Merci à lui d’avoir répondu aux questions !

TrashTalk : Qu’est-ce qui te plait dans le street ?

– Déjà, c’est la bonne ambiance. Y’a mes potes, c’est sans soucis, tout le monde se connaît, tout le monde se prévient. Ici, on peut se faire plus plaisir qu’en club. En club, il faut suivre les directives du coach etc., et parfois ça correspond pas vraiment au profil de joueur qu’on voudrait adopter !

Les contacts, aussi…

 Ouais les contacts, ici, ils sont annoncés par les joueurs. Il n’y pas d’arbitre, on “s’auto-arbitre” en fait. Y’a plus de contacts, et évidemment il y a quelques marchers de temps à autres etc. Mais ça permet de développer des facettes de son jeu qu’on ne peut pas nécessairement développer en club.

 T’as joué en club ?

 – J’ai joué deux ans avec une équipe de mon école de commerce. Et là je joue au VGA Saint-Maur depuis un an. Ici, sur ce playground, il y a souvent des 3×3 ou des 4×4. Les matches vont soit en douze points, soit en 21 points. Souvent ça va en 12 points car il y a du monde et faut que ça tourne vite ! Et ici ça tourne plutôt pas mal !

 C’est une autre mentalité qu’en club !

Oui, quand il y a un bonne ambiance (comme aujourd’hui) c’est vraiment sympa. Mais c’est d’ailleurs souvent le cas en street, j’ai déjà joué ailleurs et on retrouve souvent une bonne ambiance. En club, il y a plus d’ego, bon peut-être pas comme en NBA mais quand même (rire) !

 On peut tenter des trucs qu’on ne tente jamais…

– Ouais voilà, on peut se faire plaisir sur certaines actions ! Tu sais que tu forces, mais tu sais aussi que les potes ne vont pas t’en vouloir. En match ou à l’entrainement, tu te fais direct engueuler, et c’est ça la vraie différence. Sinon, le playground, c’est aussi fait pour garder la forme.

On voit que, pour cette première, l’accent est mis sur le côté libre du playground : pas d’arbitre, pas de coach pour nous gueuler dans les oreilles, dans la rue on est son propre maitre. Merci à LD17 Prod pour le boulot effectué ! N’hésitez pas à nous dire où est votre playground préféré, et quelle est votre expérience particulière du basket de rue !

Pour faire un petit tour sur la chaine YouTube de TrashTalk, c’est par ici !


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