Carmelo Anthony plante le tir de la nuit sur LeBron : Denver ou New York, c’est le même tarif !
Le 31 oct. 2014 à 05:30 par Bastien Fontanieu
Cela fait plus de 10 ans que les deux se rentrent dedans, eux qui étaient arrivés bras-dessus bras-dessous en NBA lors de la Draft 2003. Des retrouvailles toujours aussi joyeuses hier soir, surtout quand on a sonné à la porte du quatrième quart…
D’un point de vue purement collectif et en se penchant sur le palmarès des deux monstres, il existe peu d’arguments capables d’élever Melo au-dessus de LeBron, le premier n’ayant pas encore joué la moindre Finale NBA alors que le second en a déjà remporté deux. Cependant, lorsque le débat autour des joueurs les plus clutch de la Ligue ouvre ses portes, la tendance s’inverse : Anthony est un des assassins les plus réguliers du circuit, pendant que LeBron a souvent fait froncer des sourcils en toute fin de rencontre. C’est donc en parfaite conscience de cette différence majeure entre les deux hommes qu’un flashback étonnant nous est arrivé en pleine face hier soir, Melo se retrouvant isolé face à James avec un match tendu au menu et un public à gifler. Que les anciens lèvent le doigt. Oui, vous qui avez vécu ce duel épique entre Denver et Cleveland, par une froide nuit de février 2010, quand Chauncey Billups retournait la culture des Nuggets et que Mo Williams était All-Star… Vous vous souvenez de cette action pleine de sang-froid, Anthony se dressant comme un I pour planter sur le crâne peu garni du pauvre James un tir climatiseur, Carmelo terminant avec 40 points pendant que le cyborg ajoutait ses 43 unités.
Hier soir ? La ressemblance était tellement frappante qu’on a même annoncé sur les réseaux sociaux l’action qui allait se dérouler, comme une blague évidente qui s’avèrera très sérieuse en voyant l’ailier des Knicks retrouver son aile gauche et son défenseur préféré. Alors qu’il n’avait pu montrer la moindre étincelle la veille face à des Bulls étouffants et collectifs, c’est dans une atmosphère des plus hostiles que le multiple All-Star transforme la Quicken Loans Arena en un véritable cimetière, un champ de fans désespérés qui le voient réaliser le même mouvement que quatre années auparavant : prise de position, jab-step, passage de la balle de son côté droit à son côté gauche, cette fois-ci Melo ajoute une variante en allant s’écarter sur la ligne de fond mais le résultat est le même. Ficelle. Knicks +5 : I’m coming home !
25 points à 9/17 et surtout 6 passes décisives qui montrent une approche radicalement différente par rapport aux saisons passées : certaines choses changent chez Carmelo Anthony, mais son instinct de tueur non.
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