Il y a deux semaines, les Sacramento Kings renforçaient leur asile en faisant signer un contrat de 10 jours à Royce White. Sans jouer le moindre match avec eux, il a tout de même eu la chance de voir cet engagement reconduit. Il avait été assigné aux Reno Bighorns en D-League pour que la franchise californienne se fasse une idée sur sa condition physique et mentale. Pour l’instant le processus se passe bien, et l’ancien 16ème choix de la draft a passé son dernier weekend à bosser son jeu à Sacramento.
“Tout s’est passé vraiment vite, mais nous avons toujours agi de façon très planifiée. Nous avons pris beaucoup de choses en compte. (Le General Manager Pete D’Alessandro) a été génial et compréhensif avec moi, d’où je viens, où je veux aller et comment cela s’adapte à l’organisation des Kings tout en étant flexible avec moi, et j’apprécie vraiment cela.” – Royce White.
L’ailier avait été drafté par les Rockets et n’avait jamais pu s’entendre avec la franchise texane sur la manière de gérer ses troubles de l’anxiété. Ils l’avaient d’ailleurs envoyé aux Sixers sans qu’il ait disputé le moindre match avec eux. Philly l’a à sont tour coupé avant le début de la saison. Plus personne ne pensait qu’il aurait sa chance en NBA puisque même l’équipe la plus en galère de la ligue et avec l’effectif le plus bancal n’avait même pas pris la peine de le garder. Même lui reconnait avoir douté.
“Oui, cette pensée m’a traversé l’esprit plusieurs fois. Mais ça m’a passé, et avec un peu de chance, je serai capable d’y arriver et d’y rester.” – Royce White.
Pour l’instant, le staff des King est très satisfait de son attitude. Après son premier entrainement, Michael Malone a reconnu avoir été impressionné par son nouveau joueur, en particulier sa force, ses qualités de passe et son QI basket. Pour lui Royce White sera traité comme n’importe quel joueur de l’effectif. S’il ne joue pas ce soir face aux Spurs, son coach a annoncé qu’il ferait ses débuts face à Milwaukee dimanche.
NBA, where amazing happens. Et un client en plus pour le psy, un. Ou un retraité des parquets à 22 ans.
Source: The Sacramento Bee
Source image couverture: Renee Jones Schneider – MCT
