Indiana Pacers, histoire d’une reconstruction – partie 3/3 : 2011, l’Odyssée d’une équipe

Le 15 déc. 2013 à 11:50 par Nathan

Saison 2010-2011. Mi-janvier, Indiana est dans une mauvaise période : les Pacers viennent de perdre sept rencontres sur les huit derniers matches. Larry Bird ne comprend pas. La jeunesse, le talent, l’ambition est là. Mais il manque quelque chose. Au bout d’un moment, il fallait dire stop. Il était temps de changer.

L’aube de Vogel

Jim O’Brien, qui avait remplacé Rick Carlisle en 2007 au poste de coach des Pacers, est au cœur d’une atmosphère négative depuis quelques jours. Les relations entre lui et les joueurs s’assombrissent. Il a été publiquement critiqué par Roy Hibbert. Larry Bird trouve qu’il sous-estime clairement Paul George, lui laissant trop peu de minutes pour s’exprimer. Lance Stephenson est coincé au bout du banc, se contentant des miettes que O’Brien veut bien lui donner. George, Hibbert, Stephenson : trois des principaux espoirs de la franchise qui sont mal utilisés par le coach. Bird doit se rendre à l’évidence.

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Il devait lui dire qu’il était temps d’aller voir ailleurs. Ca s’est passé un Dimanche après-midi, le 30 janvier 2011. Bird convoque O’Brien. Il lui dit à quel point il a apprécié son travail pendant les 3 saisons et demi lors desquelles il était head coach d’une équipe encore en phase de reconstruction. Faire avec de nouveaux joueurs, de jeunes joueurs, une identité collective à créer : pas facile. Tout ce speech, c’est celui d’un président en train de virer le coach qu’il avait lui-même choisi.

Mais pas seulement. Bird ressentait beaucoup de gratitude envers celui qui, malgré tout, avait su imposer un système, une éthique de travail et un horizon d’attentes avec un groupe jeune et émergeant. C’est pour cela que l’avis de O’Brien compte encore. Il connaît le staff, il connaît les joueurs. Bird lui demande alors une faveur : qui, dans le coaching staff, serait le plus compétent pour le remplacer ? Bird veut quelqu’un de la maison, quelqu’un qui connaît le groupe, qui peut faire fructifier les talents. Qui mieux que l’ancien coach pour choisir ?

Larry Legend avait déjà quelques candidats en tête. Mais il a pris la recommandation de Jim O’Brien à cœur. Frank Vogel est convoqué dans le bureau de Bird – Vogel, assistant depuis plus de quatre ans à la maison Pacers.

Je lui ai demandé s’il était intéressé par le poste. Il a répondu “Je ne sais pas, il faut que je réflechisse”. J’ai dit ‘Non non non. Je te demande si tu veux le poste. C’est la NBA ici. Je trouverais quelqu’un d’autre, je m’en fiche.’

Malin le Larry : il sait que ce poste, Vogel le veut. Mais l’histoire des Pacers est difficile, et Vogel était aux premières loges pour le savoir.

Je savais que Frank jouait un petit jeu. Ce job, il le voulait, mais aussi il ne voulait pas heurter Jim O’Brien. Il a quitté le bureau. Je lui ai téléphoné pour lui dire “Tu as le poste”. Je lui ai dit de réunir tout le coaching staff pour dîner ce soir-là. Quand tout le monde était là, je me suis levé et j’ai annoncé “Frank prend les commandes“.

Comme toujours, Bird fait les choses à dessein. Si Vogel prend la tête du staff, c’est tout le monde qui doit suivre. Dans un unique but – toujours le même : construire quelque chose ensemble.

J’ai continué en disant : ” Il prend la tête de l’équipe, mais je tiens à tous vous prévenir : si j’apprends que vous dites quoi que ce soit de négatif, autre qu’un reproche en tant que coach (comme une mauvaise passe ou un mauvais écran), je vous vire de votre poste. Je ne veux pas de ça ici. On va regarder vers le futur. On va tous être positif pour le futur.

Bird sait qu’il dirige de la bonne manière. En esquissant un sourire satisfait, Larry avoue que, de ce point de vue là, Frank était irréprochable – mais pas très confiant aussi.

Je dirais que Frank s’est un peu emballé. Il était là depuis quoi, quatre ans, cinq ans ? Je ne l’ai jamais entendu dire quoi que ce soit de négatif. Et ça a marché : il fait un excellent travail.

Frank Vogel est nommé coach intérimaire fin Janvier. L’interim a fait mieux que le CDI. Cette année là, Coach Vogel prend les reines de l’équipe et atteint les playoffs après quatre ans d’absence. Ils sont éliminés au premier tour par les futurs finalistes de Conférence, les Chicago Bulls (4-1). La franchise de l’Illinois était trop forte pour les Pacers, certes. Mais Indiana a montré un esprit de compétition qu’on n’avait plus vu depuis longtemps, bien longtemps. C’est une certitude : ce groupe progresse, il faut juste s’assurer que le soufflé ne retombe pas. Comme toujours Bird garde le cap, et entend bien faire les choses à sa manière. Le 7 juillet, Vogel est officiellement nommé head coach des Indiana Pacers.

Mission starting-five

Larry Legend veut un meneur. Car le principal point guard déçoit. Darren Collison était arrivé en provenance de la Nouvelle-Orléans le 11 aout 2010, avec James Posey, contre Troy Murphy, envoyé aux Nets. Tournant à 13,2 points et 5,2 passes cette saison, Collison peine à confirmer les espoirs qu’on avait placé en lui. Trop excité, pas assez gestionnaire. Plein de talent mais trop chétif pour être responsable des systèmes du starting-five. A la place, Bird voit bien un jeune meneur plus calme, qui (en plus) a été sous les ordres d’un des meilleurs coaches de l’histoire de ce sport : Gregg Popovich.

George Hill

Depuis trois ans, j’avais un œil sur George Hill. On avait besoin d’un gars cool et calme, qui n’allait pas s’énerver, mais plutôt, s’il devait dire quelque chose, respirer profondément et le dire aux autres gars. On voulait simplement qu’il mène l’attaque et qu’il rentre des shoots ouverts.

La draft 2011 va permettre à Bird d’obtenir ce qu’il voulait. Là encore, le coup est risqué, mais génial. Les Pacers ont le 15ème choix.

Je pensais que Kawhi Leonard serait dans le top eight.

Ca n’a pas été le cas : en 15ème position, Leonard est toujours libre et Bird ne se fait pas prier. Il dégote un énorme talent que beaucoup d’équipes rêveraient d’avoir. Larry n’en veut pas : sans se laisser aveugler par le trésor qu’il a entre les yeux, il garde le cap. Leonard sera une très bonne monnaie d’échange.

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J’ai dit à Herbie Simon (le propriétaire des Pacers) : ‘Je veux George Hill mais on va devoir en payer le prix. Car ce garçon (Leonard) qu’on a là va devenir un sacré joueur. Mais on doit faire ça pour l’équipe’. Herbie a répondu “Ok, fais-le”.

Hill, drafté en 26ème position en 2008 par San Antonio, a passé trois ans dans le Texas. Régulier, musclé, rapide, pas trop flashy, il a plu à Popovich qui en a fait le backup de TP. Mais là, l’occasion est trop belle : il faut un joueur pour suppléer le magnifique Manu Ginobili à l’arrière. Transfert gagnant-gagnant, comme dirait l’autre. En juin 2011, le soir de la draft, Leonard fait ses valises pour San Antonio, et Hill rejoint Indiana, sa ville natale. Depuis 2011 il tourne à prés de 12 points et 5 passes de moyenne en 30 minutes. Et on sait ce qu’est devenu Leonard. Tout le monde est content.

Mais si Bird a eu son meneur de jeu, ce n’est pas ça qui va définitivement constituer un cinq-majeur digne de ce nom. Il faut une dernière acquisition de choix – une acquisition cruciale, même.

Je me souviens que Donnie [ndlr : Walsh] m’a dit une fois : “Ecoute, Bird (Walsh s’adresse toujours à son protégé du front office par son nom de famille), un jour tu seras dans ton bureau, et quelqu’un va vouloir transférer un joueur, et tu feras “Quoi ? Tu veux que je transfère ce gars contre lui ?!”

C’est un peu ce qui s’est passé avec David West. Ce n’était pas un transfert, mais un free agent, mais dès que j’ai su que son genou irait bien, je savais qu’on avait eu le jackpot.

Le jackpot. Le mot n’est pas faible. David West est un All-Star (éditions 2008 et 2009). Aux Hornets, il avait construit un superbe duo avec Chris Paul. Si une blessure au genou l’a diminué, West tourne quand même a près de 20 points et 8 rebonds pendant plusieurs saisons consécutives. Agent libre en 2011 après le lockout, Bird saute sur l’occasion et lui propose 20 millions de dollars sur deux ans. Une offre qu’il ne peut pas refuser.

De tout ce qu’on a fait ici, avec Roy, Danny, Paul et Lance, le plus gros changement pour la franchise, le vrai tournant, ça s’est produit quand David West est arrivé ici. Ca a changé toute une perspective, et vraiment, tout le visage de la franchise.

C’est un gars qui ment pas. Il se donne à fond tous les jours. Il s’attend à ce que tous les joueurs aillent dans la bonne direction. Il exige que tout le monde joue ensemble et travaille dur.

Et comment : maintenant, les Pacers alignent 6 joueurs d’un certain calibre (Hibbert, West, George, Stephenson, Hill, Granger). Avec ça, y’a moyen de faire un starting-five plutôt pas mal, non ? Cette nouvelle configuration tient ses promesses: lors des Playoffs 2012, Indiana rencontre le Heat en demi-finale de Conférence. Contre les futurs champions NBA, les Pacers s’inclinent en six matches. Mais tout le monde sent bien que ça commence à monter. Bird peut être satisfait : après avoir gardé le cap contre vents et marées, après tout ce travail, il peut contempler une équipe qui, emmenée par Frank Vogel, est capable de viser très haut. Mais Larry Legend n’en peut plus – crevé, trop crevé, après une décennie de labeur.

L’édition 2012-2013, Bird fait une croix dessus. Des problèmes de dos (ce satané dos…), d’épaules, d’articulations, ont raison de lui. Le 27 Juin 2012, Indiana annonce officiellement que le Dirigeant de l’Année 2012 quitte ses fonctions. Donnie Walsh vole à la rescousse et reprend les commandes de dirigeant, lui qui était aux Knicks depuis 2008.

Cette année a été une explosion d’émotions pour Indiana. Affichant un bilan de 49 victoires pour 32 défaites sans Danny Granger, les Pacers vont en playoffs et enchainent les performances. C’est l’année de la véritable éclosion de Paul George : MIP, l’ailier déchire tout et affiche une ambition démesurée. Grâce à lui, les Pacers  se hissent jusqu’en finale de Conférence contre le futur champion, Miami. Sept matches plus tard, tout le monde a pu constater que les George, West, Stephenson et Hibbert en avaient dans le caleçon. Encore une fois : sans Danny Granger.

Larry Bird regarde tout ça depuis son canapé. Il manque rien, un tout petit quelque chose, si important, si évident :

Je les regarde depuis toutes ces années, et à chaque fois je me dis “Mais où est le banc ?. J’ai parlé à Herbie Simon et Donnie Walsh tout au long de l’année. Je savais que si je revenais [au poste de dirigeant, ndlr], la première chose que j’allais faire, c’était refonder  complétement la second unit.

Encore faut-il qu’il revienne. Car les rumeurs courent : Bird serait trop fatigué, fini un poste à responsabilité pour lui etc etc. Même Walsh ne sait plus quoi penser.

Quand j’ai pris le poste, je savais qu’il allait revenir. Mais tout à coup, j’ai commencé à percevoir des signes différents. On me disait : “Il peut ne pas revenir”  ou alors ” Je ne pense pas qu’il revienne un jour”.

Je suis allé le voir une ou deux fois pour lui dire qu’il devait vraiment revenir dans l’équipe, car il avait construit ce groupe, car les garçons l’adoraient, car il ne pouvait tout simplement pas continuer à avancer à côté d’eux.

Quand le dirigeant qui vous remplace, vous supplie de reprendre le poste que vous avez quitté, ce n’est sans doute pas parce que la machine à café n’est pas bonne. Il doit y avoir une raison. Mais rien n’y fait : Bird pense vraiment ne pas reprendre du service. Sauf qu’il ne s’attendait pas à ce que d’autres personnes le contactent. Et ça, ça change tout, surtout dans un cerveau aussi compétiteur que celui de “Gold Hand”.

Je ne pensais vraiment pas revenir, mais ce qu’il s’est passé, c’est que d’autres franchises commençaient à m’appeler. Et à chaque fois, on me disait : “eh bien, tu ne veux pas encore viser un nouveau Titre. ?”

Vous l’aurez compris : ça a eu le don de titiller l’ego de Larry Legend. Reprendre du service, d’accord, mais pas pour un concurrent. L’ironie de l’histoire, c’est que ce sont les adversaires des Pacers qui leurs ont permis de retrouver leur dirigeant génial. En voulant récupérer Bird, ils ont fait d’Indiana une équipe encore plus forte. Le comble.

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Un jour j’ai répondu [à l’équipe qui le recrutait, ndlr] : “si je tente encore de gagner un autre titre, ça sera surement là-bas, dans l’Indiana.  Et tout de suite, les discussions ont cessé avec cette franchise. Puis une autre a appelé. Il faut que je l’avoue : j’ai eu quelques opportunités d’avoir les pleins pouvoirs, de pouvoir le faire à ma manière. Mais c’est comme si j’entendais Donnie qui disait “Bird, si de toute manière tu t’apprêtes à le faire, alors pourquoi ne pas le faire ici ?”

Les rumeurs commencent à enfler. ‘Bird va peut-être revenir ; ‘Larry discute avec Indiana’ etc. Mais rien est fait, car avec Larry, il faut parfois faire le forcing. Merci Herbie.

Un jour Herbie m’a téléphoné et m’a dit : “Ecoute, je suis fatigué. Aujourd’hui, je suis fatigué. Je t’embauche. Je veux te voir ici Mercredi.” C’était fin Juin (le 26), et on a pas finalisé le contrat avant la fin du mois de Juillet. Donc manifestement…je voulais le faire.

Larry Bird voulait revenir. Il devait revenir. Son cœur était ici depuis qu’il avait hissé Indiana jusqu’aux Finales en 2000. A Indiana, il était chez lui.

Quand je suis revenu, c’est comme si je n’était jamais parti.

Vol au-dessus d’un nid de joueurs

Le 26 Juin 2013, Bird est de retour. Et puisqu’il n’était jamais parti, alors il n’allait pas perdre de temps à s’installer. Le 27 Juin est aussi le jour de la Draft. Avec le 23ème choix, Bird sélectionne notamment Solomon Hill, l’arrière qui remplace Lance Stephenson dans la rotation. Mais c’est au niveau de la free agency que Larry va mener à bien son plan – celui de refaire le banc, le dernier maillon pour créer un véritable prétendant au titre. Le shooteur des Knicks, Chris Copeland, est libre, d’autant qu’Indiana a besoin d’une menace derrière l’arc. George Hill  a besoin d’un backup, et C.J. Watson, l’ancien meneur remplaçant des Bulls, est libre. Ian Mahinmi n’est pas concerné par cette refonte du banc – ayant le même profil physique que Roy Hibbert, il colle parfaitement avec les attentes qu’on peut avoir d’un pivot remplaçant : intensité, rebond, défense.

Mais ce n’est pas tout. La priorité est de garder la structure fondamentale de l’équipe, dont un des éléments les plus importants : David West. Il le prolonge pour 36 millions de dollars sur trois ans. En 2016, West aura 36 ans : vous le sentez, le pari ? Mais, s’il faut refonder le banc, alors il faut penser à se séparer de quelques éléments : ainsi, Miles Plumlee et Gerald Green n’ont pas beaucoup apporté aux Pacers, alors qu’ils ont des qualités. Ils ne font simplement pas partis des plans de Vogel. Larry Legend s’en sépare et les envoie aux Phoenix Suns en plus d’un choix du premier tour de draft lottery-protected pour 2014. En échange : ni plus ni moins que Luis Scola, l’ailier fort argentin au shoot d’école. Un David West blanc avec des cheveux, des muscles en moins, et des neurones un peu mieux connectés. Bingo.

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Dès que je me suis remis au boulot, le premier gars que je voulais c’était CJ Watson. Mais le joueur vraiment important, c’était Scola. Je le voulais pour deux ans. J’étais très réticent à transférer un choix du premier tour, mais si on avait l’équipe que j’avais en tête, ce gars là pouvait faire la différence.

Vous pouvez le voir : maintenant s’est créée l’équipe à laquelle on a affaire. Fruits d’un long travail, on peut maintenant admirer les Granger, Hibbert, George, Stephenson, Vogel, West, Watson, Scola : le voilà, un des meilleurs groupes de NBA. Comparez cette équipe avec celle du lendemain de “The Brawl” : Bird en a effacé tous les défauts.

Combler les vides : c’était le plan de Larry depuis le début. L’année dernière, quand je suis arrivé, voilà ce que j’avais à l’esprit : tu dois garder cette équipe soudée parce que Larry l’a construite.  Il va revenir, et je ne vais pas laisser Roy Hibbert ou George Hill nous quitter. – Donnie Walsh

En effet, le groupe est soudé et il faut qu’il le reste. C’était le principal défaut des Pacers après les évènements du Palace. Une équipe bancale, avec des démons plein la tête : aujourd’hui un groupe uni, constitué de joueurs solides et combattifs, où chacun à un rôle et s’active dans un unique but – gagner. Ne demandez pas pourquoi le Bankers Life Fieldhouse se remplit depuis deux ans.

C’est le genre d’équipe que la ville d’Indiana peut acclamer. C’est le genre de joueurs dont les gens peuvent être fiers. Ils ne vont pas faire de trucs stupides. Ce sont des gars biens, des pros. Ils ont une mentalité de professionnel.

Neuf ans. Quand Bird a demandé à O’Brien de partir, plus que les sept défaites en huit matches, c’était les progrès qu’il avait réalisé depuis 2005 qu’il regardait. Plus loin que les dix prochains matches, dont Vogel en a remporté sept, c’était cette époque là qu’il contemplait. Neuf ans de labeur, neuf ans à trimer, lui, le grand Larry Bird, le Celtic de la grande époque, MVP, Coach de l’année, Dirigeant de l’année. Avec Donnie Walsh, Bird a partagé une vision, celle d’une équipe à son image : appliquée, équilibrée, talentueuse mais aussi grande gueule, guerrière, sûre d’elle, parfois violente, souvent gagnante mais toujours compétitive. A travers les critiques et les doutes, ces deux architectes ont réussi à construire un des groupes les plus solides et les plus volumineux de NBA.

Que dire en conclusion ? Simplement, qu’avec vingt victoires pour trois défaites, Indiana est en tête de la Ligue.

Retrouvez les deux autres parties : “The Brawl” et “Brique après brique”.

Source : Indy Star / Sources images : Indy Star- Bleacher Report