Contract year
La contract year est une fenêtre d’une saison lors de laquelle un joueur a tendance à se surpasser. Pour parler français, il s’agit de la dernière année de contrat d’un joueur, qui va donc devenir agent-libre et a comme objectif de chercher un nouveau contrat en NBA lors de la prochaine Free Agency. Un contrat de préférence très juteux. Et pour cela, rien de mieux qu’envoyer de grosses grosses stats pour marquer les esprits. Malheureusement pour les franchises, chaque saison, des petits malins s’amusent à performer, envoyer du lourd sur une saison dans l’optique d’aller chercher un nouveau contrat intéressant, puis de se reposer sur leurs lauriers une fois que leur banquier nage dans les billets verts.
Dans le milieu, c’est ce qu’on appelle une « Hassan Whiteside ». On vend du rêve à tous les GM de la ligue pendant un an, puis on devient un véritable paria impossible à transférer. Fort heureusement, il existe aussi des joueurs qui restent réguliers dans leur production et leur rendement sur le parquet, contract year ou non. Mais c’est quand même bien plus marrant de parler des champions du timing comme Chandler Parsons, Bismack Biyombo ou Davis Bertans quand même, il faut bien l’avouer.
La contract year, c’est donc un peu l’année ou jamais pour un joueur NBA. On le sait, il y a beaucoup de pognon en jeu dans la Grande Ligue. Et pour chaque joueur, la contract year est l’année où il faut tout donner, tout envoyer. C’est typiquement le genre d’année où des têtes brûlées comme Dion Waiters ou Michael Beasley envoient du lourd. Pour donner un exemple récent, Reggie Jackson et son heat check tout au long des Playoffs 2021 a réalisé une très belle contract year. Aux Clippers ou ailleurs, le meneur s’est ainsi garanti d’obtenir un joli contrat l’été suivant.
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