Les Celtics mettent fin à l’invincibilité des Cavaliers ! (120-117)

Un match au sommet entre le champion en titre et une équipe invaincue depuis le début de saison (15-0). Boston recevait cette nuit Cleveland. Sans Isaac Okoro, Dean Wade et Caris LeVert, les Cavaliers ont d’abord sombré puis tenté une remontada. Les Celtics ont eux assuré, même quand ça a commencé à chauffer. Mentalité champion en titre. 

Que devait-on attendre d’une entame de match dans un contexte aussi particulier que celui-ci ? Deux équipes un poil stressées, puis l’expérience qui se met rapidement à parler. C’est exactement ce qu’il s’est passé, les Celtics ajustant leur mire après quelques minutes pendant que les Cavaliers – Darius Garland en tête – s’entêtent sur des tirs rapides et parfois compliqués. La défense extérieure de Boston est intense (0 tir rentré à 3-points par l’adversaire pendant le premier quart), les choix de Cleveland sont globalement mauvais.

Seul Evan Mobley permet d’éviter l’avarie globale, avec un travail très solide des deux côtés du parquet. Kenny Atkinson doit impérativement trouver le moyen de créer du mouvement collectif et de canaliser un groupe consumé psychologiquement par l’enjeu durant les 12 premières minutes.

Le deuxième quart est dans le même esprit : l’adresse des Celtics à 3-points est insolente (14/22 à la mi-temps !), mais loin d’être provoquée par la chance. Aucun ajustement tactique sur la défense des tirs de loin, ça punit logiquement. On est chez le champion en titre, l’erreur est punie assez chèrement. De l’autre côté du parquet, les locaux sont des chiens de garde : construction difficile, on s’en remet aux exploits individuels qui rentrent avec une réussite très moyenne. Attention, l’écart (65-48) prend un tournant déjà significatif à la pause et dans le jeu, rien ne vient faire mentir les chiffres.

La série en péril ? À ce rythme, elle sera très vite bonne à regarder comme une photo de famille suscitant la nostalgie d’un bon moment. Au retour du vestiaire, la pluie de 3-points continue et l’écart passe momentanément au dessus des 20 points. Donovan Mitchell et Darius Garland continuent de faire dans la maladresse, et ce sont donc aux autres membres du groupe de réagir.

Juste Evan Mobley : pic.twitter.com/OLYzYK4oMB

— TrashTalk (@TrashTalk_fr) November 20, 2024

Evan Mobley est toujours intenable. Ty Jerome, Georges Niang, Craig Porter Jr. Tous y vont de leurs petits points, ici et là. Boston déjoue subitement en cherchant la proximité au cercle, et la défense de Cleveland se met enfin à répondre avec la dureté requise par l’enjeu. 17-5 Cavaliers, il n’y a plus que 5 points d’écart à l’entame du dernier quart !

Porter Jr. (15 Pts) cashes the triple to make it just a 2-point game 👀

102-100 in #EmiratesNBACup action 🍿

🏆 East Group C action
🏀 CLE-BOS on TNT pic.twitter.com/Mmq7FsVrLa

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Les 12 dernières minutes commencent par plusieurs fautes… légères, accordées par le corps arbitral aux Cavaliers. De là à dire que ça fera la différence ? Pas certain, mais ça joue aussi. Les Celtics tiennent bon, l’écart varie mais n’atteint jamais l’égalité parfaite. Donovan Mitchell s’est réveillé mais trop tard, Darius Garland aurait dû lui rester au lit (3/21 au tir, un CARNAGE !). Jaylen Brown met le couvercle sur la rencontre d’un enchaînement compliqué mais réussi, juste avant que Jayson Tatum ne tamponne sévèrement Donovan Mitchell pour faire faute, un geste bien dangereux que la sanction (deux lancers) ne dit pas entièrement. 120-117, ça fait 15-1 du côté des Cavaliers. La série s’arrête, mais il faut être fier de la performance accomplie. Quelque chose est en train de naître dans l’Ohio, c’est certain.

JB SPIN & FINGER ROLL 🤤

Puts Boston up 7 late on TNT 🏆 pic.twitter.com/iDlp8gboxf

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