Preview Celtics – Heat : Verts contre Rouges, pas de sapin de Noël mais ce match est déjà un joli cadeau

Véritable choc dans la Conférence Est cette nuit. Le deuxième qui se déplace chez le quatrième, une seule petite victoire d’écart entre les deux équipes, un vrai test entre favoris qui se dévoilent. Rendez-vous cette nuit à 1h30 au TD Garden pour ouvrir le paquet. 

Avant le début de la saison, on pouvait se poser des questions sur le niveau qu’allaient afficher les deux équipes dans une Conférence Est très ouverte. Et on peut dire qu’elles ne nous ont pas déçu. Côté Miami, tout le monde a pris un gros coup de chaud en ce début de saison. Un rookie non drafté qui nous sort des meilleurs matchs que des lottery picks, un ailier qui semble enfin vouloir montrer son potentiel, un meneur slovène trentenaire qui encadre les jeunes, un pivot défensif qui commence à savoir attaquer et une superstar qui s’adapte aux boites de nuit au soleil de Floride. Erik Spoelstra a vraiment façonné un collectif et a imposé sa patte dans le jeu de l’équipe. En effet, si on parle de collectif c’est par exemple parce qu’aucun joueur ne dépasse les vingt points de moyenne là où sept d’entre eux marquent au moins dix points, tandis que le leader attendu, Jimmy Butler, ne déçoit pas avec ses 18,8 points, 6,3 assists, 5,5 rebonds par match. Cependant, au delà des statistiques, Buckets a vraiment une attitude de leader et semble enfin concentré sur son objectif. Et comment ne pas citer le retour de Homer Simpson Dion Waiters dans l’effectif, lui qui va apporter sa grosse masse corporelle et ses bonbons magiques dans l’équipe. Bref, tout le monde est concerné et impliqué et ça fait plaisir à voir.

Pour les Celtics ? Le tableau est très semblable. Les hommes de Brad Stevens répondent parfaitement aux attentes de leur coach et restent pour l’instant invaincus dans leur salle. En plus de cela, les jeunes sont présents et jouent un grand rôle dans le bon début de saison : Jayson Tatum, qui joue enfin simple et ne croque plus autant que l’an passé, Jaylen Brown, qui apporte un vent de fraîcheur des deux côtés du terrain, Marcus Smart qui, fidèle à lui même est un vrai chien de garde, et Robert Williams, qui déborde d’énergie et d’envie de bien faire. A côté de cela, on a donc enfin un vrai leader jouant à la mène dans le Massachusetts, coucou Kyrie, ça fait bien 24h qu’on t’avait pas mis un taquet. Kyrie ou pas Kyrie, Kemba Walker assume en tout cas son rôle de leader et son contrat, est présent dans les gros matchs, altruiste quand il le faut, ne croque pas, le tout avec des statistiques très propres (21,6 points, 5 assists et 4,7 rebonds par match). Tous ces éléments font qu’on a clairement plaisir à voir jouer Boston cette saison. La balle tourne vite et bien et on a – enfin – une véritable entente collective et des individualités qui répondent présent et, plus important encore, tout le monde a le sourire et prend du plaisir à jouer… et ça se voit.

Un match cadeau en résumé : des deux côtés les résultats sont là, les leaders répondent présents, les jeunes assurent à côté et les coachs imposent un vrai style de jeu. Bref un vrai gros choc entre deux collectifs, entre deux prétendants ambitieux à l’Est, le tout avec la petite  odeur de mois d’avril qui va bien.