NBA Top assists de la semaine : dans un monde parallèle, Kyle Anderson est le meilleur joueur de tous les temps

Des assists à gogo. En transition ou sur attaque placée, une bonne passe fluidifie le jeu et ouvre des opportunités vers le cercle ou à l’extérieur. Le concept est simple comme bonjour, mais l’exécution se joue souvent à quelques centimètres et dixièmes de seconde près. Lâcher l’offrande parfaite, ça reste un exercice périlleux, mais quand c’est réussi, on peut y voir de la poésie.

Cette semaine, les passes décisives issues d’un jeu au poste sur demi-terrain ont régalé. Messieurs Nikola Jokic, Blake Griffin et Giannis Antetokounmpo sont des spécialistes du genre. Prise de position dos au panier, ballon dans les mains, coéquipiers en mouvement et vision infrarouge delta X activée pour une transmission que personne n’avait vu arriver. Pour les autres habitués de la passe léchée, il y a du James Harden, Trae Young, Luka Doncic et LeBron James. On a aussi du Anthony Davis, qui a envoyé une petite gifle mesurée dans une balle fuyante sur contre-attaque. Le commun des mortels NBA aurait capté la balle les appuis au sol pour finir tranquillement, mais LeBron s’est envolé pour attraper la sphère et finir en alley-oop. Quel âge déjà ? Marquese Chriss, le franchise player des Warriors, a lui envoyé une passe aveugle en sortie de spin-move pour un copain solo dans le corner. C’est dire ô combien il est difficile de marquer pour Golden State. Enfin, le trophée de la semaine, selon notre avis non légitime de la sainte appréciation personnelle, ira à Kyle Anderson des Grizzlies. En remontant le terrain balle en main, SlowMo a fixé LeBron dans la raquette avec une feinte de regard à droite pour lâcher la gonfle à son coéquipier à gauche, le tout avec une transmission derrière la nuque tout en souplesse et élégance.

Dans ces compilations hebdomadaires, il y a toujours des plays ou des acteurs qu’on attendait. D’autres beaucoup moins. Les invités surprise sont toujours le plaisir supplémentaire dans ces vidéos. Dans une NBA où tout va plus vite, où les différents postes tendent à se confondre et où les joueurs sont de plus en plus polyvalents, les spécialistes persistent mais les nouveaux arrivants sont légion.