Selon Mike Budenholzer, le Greek Freak ressemble à Tim Duncan : un monstre de l’ombre qui brille par sa discrétion

Les Bucks réalisent une excellente saison, dans le sillage d’un Giannis Antetokounmpo qui pourrait bien rafler le trophée de MVP. Discret dans les médias, sa domination est totale (ou presque) sur les parquets NBA. Pour cette raison, et selon Mike Budenholzer, le Grec ressemble beaucoup à Tim Duncan, le meilleur ailier-fort de l’histoire.

49 victoires et 16 défaites ainsi que trois matchs d’avance sur le deuxième, Toronto. L’exercice 2018-19 de Milwaukee est, pour le moment, plus que réussi. Un tel résultat a notamment été rendu possible par une construction d’effectif optimale, avec des éléments qui connaissent leur rôle sur le bout des doigts. Sans oublier le très bon coaching de Mike Budenholzer et les excellentes performances du monstre local, Giannis Antetokounmpo. En effet, l’ailier de 24 ans s’est imposé comme l’un des favoris au titre de MVP et il porte ses Bucks soir après soir, grâce à des moyennes d’environ 27 points, 13 rebonds et 6 passes. Pourtant, on ne le voit que très peu s’étaler dans la presse, à l’inverse de certains jeunes joueurs. Une situation voulue et qui lui va à ravir, comme expliqué à Sam Amick de The Athletic.

“J’adore ça. C’est incroyable de pouvoir travailler dans l’ombre. Je suis quelqu’un de discret. Je sais que, dans cette Ligue, être bon, être dans une bonne équipe, et gagner implique d’être au cœur de l’attention médiatique, mais je préfère connaître des jours calmes comme aujourd’hui.

Je ne veux critiquer personne, car tout le monde est libre de faire ce qu’il veut. Mais je vois beaucoup de jeunes joueurs qui pensent que si leur nom sort dans les médias, ils seront davantage exposés. Mais, en fin de compte, il n’est pas question de médias. Si vous n’êtes pas performant sur le parquet, les médias ne le feront pas pour vous. Par exemple, si demain je n’essaie pas de botter des fesses et d’aider mon équipe à gagner, les médias ne le feront pas pour moi. J’essaie de me focaliser sur ce que j’ai à faire, pour finir fort la saison, rien d’autre. Je ne comprends pas les jeunes, pourquoi ils se dispersent autant. […] Restez concentrés, faites ce que vous avez à faire et tout le reste viendra ensuite.”

Dans la NBA actuelle, il est rare de voir un joueur dominer en étant aussi discret dans les médias. Mais c’est le cas de Giannis Antetokounmpo. Une façon de faire qui n’est pas sans rappeler celle du grand Tim Duncan. Au cours de ses deux décennies de carrière, la légende des Spurs n’a jamais été du genre à faire parler d’elle dans la presse pour autre chose que ses prestations. Ancien disciple de Gregg Popovich à San Antonio, Mike Budenholzer trouve justement que le Greek Freak et le Big Fundamental possèdent plusieurs traits de personnalité communs, comme déclaré une fois de plus à The Athletic.

“Je pense que, de par sa personnalité et son approche du jeu, il ressemble à Tim Duncan. En tant que coéquipier, c’est le même. C’est un excellent coéquipier. Il est si humble mais également affamé. Tellement humble, mais il souhaite tout de même être grand et que son équipe le soit aussi. Ce sont toutes les caractéristiques de Timmy et c’était incroyable de voir à quel point ses coéquipiers l’adoraient. Et c’est pareil avec Giannis.”

On peut dire que Mike Budenholzer est plutôt bien placé pour évoquer Tim Duncan puisqu’il l’a côtoyé durant ses 19 saisons passées chez les Spurs, d’abord en tant qu’analyste vidéo puis, ensuite, en tant qu’assistant-coach.

Être comparé à Tim Duncan, l’un des tous meilleurs de l’histoire, est forcément une excellente chose pour Giannis Antetokounmpo. Bientôt, les deux joueurs pourraient même avoir un point commun de plus, si jamais le Grec réussit à décrocher le titre de MVP. 

Sources texte : The Athletic, Bleacher Report, Slam Online