Anthony Davis est un sacré collectionneur : 44 points, 18 rebonds et le scalp du Thunder, un mercredi parmi tant d’autres

Le 13 déc. 2018 à 09:11 par Giovanni Marriette

On commence à en avoir l’habitude, un peu comme Noël en décembre ou la grève des profs en octobre. Sauf que ce fifou d’Anthony Davis, lui, il fait ça toute l’année, de la mi-octobre à la mi-avril, et plus si affinités. Cette nuit le Thunder s’en est bien rendu compte, et la meilleure défense de la Ligue a tout simplement volé en éclats devant la force phénoménale de l’autre zinzin.

A la question qui peut bien pouvoir arrêter Anthony Davis, il n’existe qu’une seule réponse : Anthony Davis lui-même. Quand Ad en short ? AD méchant. Steven Adams ? Une ballerine à moustache. Très énervant si vous n’êtes pas fan des Pels, très énervant si vous ne l’avez pas pris en TTFL. Trop rapide, trop adroit, trop puissant, trop poilu, trop grand, trop long, trop tout putain. Et l’adversité était pourtant au rendez-vous cette nuit, avec une équipe du Thunder qui aura réussi à tenir le score tout le match en coupant Davis de ses partenaires, jusqu’à espérer le braquage dans le money time grâce à une gestion bien hasardeuse de NOLA de ses deux ou trois dernières possessions. Oui mais voilà, Paul George a beau avoir lâché un nouveau très gros match des deux côtés du terrain, Dennis Schroder a beau avoir apporté en sortie de banc, quand Anthony Davis fait péter le code barres on n’y peut pas grand chose, surtout quand on est capable de gâcher une dernière possession en balançant une patate chaude à Alex Serial Killer Abrines.

44 points à 16/32 et 11/11 aux lancers, 18 rebonds, 2 passes, 2 steals et 2 contres en 40 minutes

Il était sorti boitillant au premier quart-temps, faisant flipper ses fans comme s’ils crevaient trois de leurs pneus sur l’autoroute, mais AD était juste allé faire un petit caca. Fort heureusement pour les Pels, même si Julius Randle continue son chantier 220 volts, car dès qu’il revint sur le parquet, The Unibrow prit un malin plaisir à envoyer ce message : envoyez-moi tous les soldats que vous voudrez, balancez-moi des tortues ou des peaux de bananes, je vous prendrai toujours un tour même en prenant Bowser. Passée cette référence automobile bien connue, l’heure est tout simplement à un terrible constat pour le Thunder comme pour 28 autres franchises : le problème Davis n’a pas de solution, et tous les Médaillés Fields rassemblés autour d’un paper-board ne pourront rien y faire.

Une soirée de plus au bureau pour Anthony Davis, une soirée supplice supplémentaire pour les adversaires des Pelicans. Et dire que ce mec joue depuis 2012 dans une franchise moyenne, mais on mettra ça sur le compte d’un mec qui veut quand même laisser un peu de place aux autres. Il est trop gentil Anthony, alors sortez-vous de devant le jour où il décidera de devenir méchant.

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