L’enfer des Hawks est arrivé : un mois d’adversaires hardcore, 0 victoire jusqu’à Noël…?

Avec 3 victoires en 12 matchs, les Hawks ont démarré leur saison comme on s’y attendait, avec du bien comme du cheum. Mais si les fans d’Atlanta se sentaient en confiance avec la montée en puissance de leurs jeunes, qu’ils se préparent : la fin d’année 2018 risque d’être hardcore.

C’était écrit d’avance, mais maintenant que c’est devant eux, il ne pourra plus y avoir d’échappatoire. Battus par les Pistons à domicile dans la nuit de vendredi à samedi, les poulains de Lloyd Pierce ont joué ce qu’on peut considérer comme leur dernier match le plus facile à domicile avant un bon bout de temps. L’objectif ici n’est pas d’affirmer que les Hawks ne vont remporter aucun match avant la teuf du réveillon la tête dans la cuvette, il est plutôt de faire le point sur le niveau de jeu proposé, regarder le calendrier, prendre le tout et se poser la question suivante : quelle équipe Atlanta peut imaginer battre dans sa disposition actuelle ? Récemment, on l’a bien vu, le coaching staff de Géorgie a décidé de foncer sur sa politique de développement des jeunes, en responsabilisant encore plus Kevin Hurter, Trae Young et Omari Spellman. L’avantage ? Un processus de maturation qui s’accélère, et donc des petiots qui vont vite devenir grands. L’inconvénient ? Dans une Ligue aussi impitoyable que la NBA, opter pour la mise en avant de ses plus jeunes joueurs résulte souvent en de nombreuses défaites. Et cela n’a pas loupé : depuis le combo Dallas – Cleveland remporté fin-octobre (qu’on appelle aussi le sandwich Sexton – Doncic – mayonnaise), les Hawks ont perdu 7 de leurs 8 rencontres suivantes. Et pas en s’accrochant au score jusqu’au buzzer, autant être clair. Les Pistons, les Hornets, les Kings, les Sixers, tout ça c’était de la branlée sans trembler. Une défense trop légère, une attaque en cours d’installation, tout ce qu’il faut pour perdre des matchs à la pelle. Mais si vous prenez ce type de production quotidienne et que vous le mettez sur les futurs adversaires d’Atlanta, on en revient à la question initiale… Jugez plutôt.

Ne perdons pas de temps, il y a des pendaisons à gérer à Atlanta et on doit s’en occuper. Déjà, tu commences avec un roadtrip infernal, sur la Conférence Ouest. C’est mort. Quand tu rentres à la maison, tu joues quatre équipes actuellement dans le haut de leur Top 15. C’est chaud. Puis, trois déplacements dans des arènes hostiles, avant de rentrer à la maison et affronter Golden State, Washington puis Denver. Il faut se dire qu’à ce moment précis, nous sommes le 9 décembre. Dallas et Brooklyn sont des équipes potentiellement prenables, nettement moins quand tu vas chez les Nets en back-to-back. Et c’est à ce moment-là que les Hawks doivent tout donner : entre les Mavs, les Nets et les Knicks à la mi-décembre, il faudra essayer de gagner au moins un match, sous peine de finir 2018 en rampant. Prenez le match à Cleveland par exemple, abordable au premier coup d’œil, n’est-ce pas ? Oui, sauf que la NBA a offert un luxe incroyable à Trae Young et sa bande, eux qui joueront le 28 décembre à Minnesota, le 29 décembre contre les Cavs et le 31 décembre à Indiana en tout début d’après-midi. Un back-to-back-to-back officieux, en mode crise cardiaque ! Bien évidemment, aller à Washington puis Milwaukee dans la foulée sera une pure partie de plaisir. Ce virage de la mort était annoncé depuis août dernier, seul le retour de John Collins à la compétition pourrait permettre aux Hawks d’envisager autre chose qu’une série de défaites violente. Mais quelque part, telle est la victoire de cette franchise cette saison, elle qui doit davantage mater les matchs de Duke que celle de sa propre équipe. Avec un pick de Draft à sécuriser tout en haut de la pyramide NBA et des adversaires qui se feront plaisir en les tabassant, les potes de Vince Carter vont devoir serrer les dents et prendre tarif soir après soir.

Vous aimez les paris ? On vous en propose un. En observant le calendrier des Hawks, combien de victoires finiront dans le bilan d’Atlanta d’ici la fin de l’année 2018, selon vous ?