Anthony Davis a fait des copeaux avec la défense du Thunder : veuillez composer le 43-10 pour soutenir Steven Adams

Le 03 févr. 2018 à 10:31 par Alexandre Martin

La nuit dernière, les Pelicans ont joué leur troisième match depuis la terrible blessure de DeMacus Cousins. Vu que les deux précédents s’étaient soldés par des défaites et qu’il s’agissait de se déplacer à Oklahoma City chez un Thunder lui aussi sur deux revers d’affilée, peu d’entre nous voyaient les hommes du Bayou s’en sortir. Sauf qu’Anthony Davis avait décidé de sortir son mono-sourcil de gala, afin de nous gratifier – pour la énième fois de la saison – d’une performance de mammouth. Adroit, puissant et mobile le mammouth…

Jrue Holiday et Rajon Rondo ont distribué le caviar tout au long du match mais ont très mal shooté. 5/15 mais 11 passes décisives pour Jrue pendant que Rondo envoyait une ligne de stats Rondonesque avec 7 points à 3/10 au tir accompagnés de 7 rebonds, 13 passes décisives et 3 interceptions. E’Twaun Moore lui, a fait le job au tir avec 26 points à 10/14 au tir. Mais pour battre Russell Westbrook et son escouade, il fallait clairement bien plus. Il fallait un Anthony Davis qui fasse oublier qu’il devait jouer pivot pour palier à l’absence de son pote All-Star. Un Anthony Davis dominant, capable de mettre à mal n’importe quel intérieur, même un costaud comme Steven Adams (23 points et 12 rebonds sur le match). Pourtant, le Thunder a mené pendant la majeure partie de la première mi-temps, affichant jusqu’à 16 points d’avance en début de deuxième quart. Le Thunder avait faim de victoire et le montrait. Mais AD s’est alors mis en route. Il commencé à enfiler le dunks sur alley-oop, bien servi par ses compères. Il a été efficace de loin (3/6 derrière l’arc sur le match). Il a étalé sa panoplie offensive écœurante, entre floaters tout en toucher, pénétrations balle en mains dignes d’un arrière ou pull-up jumper en catch-and-shoot. Sans oublier quelques très beaux moves dos au panier. Bref, Davis a rendu fous les intérieurs locaux. Il les a fait danser, il les a obligé à subir. Au final, ce sont 43 points (à 17/34 au tir), 10 rebonds, 3 interceptions et 1 contre qui viennent garnir les colonnes de stats d’Anthony Davis. Et, au fur et à mesure de la deuxième mi-temps, les Pelicans ont repris le dessus – dans le sillage de ce monstre inarrêtable – et ont fini par l’emporter (114-100). Solide. Au passage, avec cette performance au scoring, il est devenu le scoreur le plus prolifique de l’histoire de la franchise avec 8701 unités plantées.

Un monstre. C’est bien ce qu’est Anthony Davis. C’est déjà la troisième fois de la saison qu’il pose plus de 40 points sur la table, la 18ème fois qu’il envoie 30 points ou plus. Il va falloir que cela continue si les Pelicans veulent se maintenir dans le Top 8 de l’Ouest mais AD en est capable. Attention, à la deuxième partie de saison très sale que nous prépare le freak du Bayou !

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